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Tempérance
Les parents des ivrognes sont à blâmer
—On se plaint en général
de ce que l’intempérance soit si répandue ; mais la responsabilité en
incombe en grande partie aux parents qui ont placé sur leur table les
aliments susceptibles de provoquer chez leurs enfants un besoin de
stimulants. Ils ont eux-mêmes semé les germes de l’intempérance,
et c’est de
leur
faute si leurs enfants se sont adonnés à l’alcoolisme.
The Health Reformer, mai 1877
.
La nourriture est souvent à l’origine d’un goût pour les boissons
fortes. On sert aux enfants des mets trop riches — nourriture épicée,
sauces grasses, gâteaux et pâtisseries. Cette nourriture trop relevée
irrite l’estomac et crée un besoin de stimulants encore plus forts. Non
seulement l’appétit des enfants se trouve tenté par une nourriture
malsaine qu’ils consomment en abondance à l’heure du repas, mais
on leur permet encore de manger entre les repas ; aussi, vers l’âge
de 12 ou 14 ans, souffrent-ils de dyspepsie.
Vous avez peut-être vu la radiographie d’un estomac d’une per-
sonne qui s’est adonnée à la boisson. L’effet irritant des épices
produit un résultat semblable. Lorsque l’estomac se trouve dans cet
état, des stimulants de plus en plus forts sont nécessaires pour sa-
tisfaire les exigences de l’appétit. Peu après, les parents découvrent
leur fils dans la rue en train de fumer. —
Counsels on Diet and
Foods, 235, 236
.
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Le chemin de l’intempérance
— L’ignorance ou la négligence
des parents donne aux enfants les premières leçons d’intempérance.
Devant une table chargée de condiments nocifs, d’une nourriture
riche et de produits épicés, l’enfant apprend à aimer ce qui lui fait du
mal, ce qui irrite les membranes délicates de son estomac, échauffe
le sang et renforce les passions animales. Il ressent bientôt le besoin
de stimulants plus forts et se tourne alors vers le tabac. Un tel
comportement ne faisant qu’augmenter ce goût contre nature pour les
stimulants, l’individu a bientôt recours à l’alcool, puis l’ivrognerie
vient ensuite. C’est ainsi que l’homme s’engage sur le chemin de
l’intempérance. —
The Review and Herald, 6 septembre 1877
.
Le sens moral paralysé
— Parce que les passions sont excitées
et les facultés morales paralysées par l’intempérance, les principes
de morale et de charité recommandés par les parents n’atteignent
pas le cœur de ceux à qui ils s’adressent. Les mises en garde les plus
solennelles et les menaces inscrites dans la Parole de Dieu ne par-