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Les influences prénatales
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sa force et à sa grâce et ce ne sera pas en vain. —
The Signs of the
Times, 13 septembre 1910
.
Le message que Dieu adresse à chaque mère
— Le soin que
la mère doit apporter à sa manière de vivre est indiqué dans les
Ecritures. Lorsque l’Eternel voulut susciter Samson pour délivrer
Israël, un ange apparut à la femme de Manoach et lui communiqua
les instructions relatives à son mode de vie et à l’éducation de son
enfant. “Maintenant, lui dit-il, ne bois ni vin ni liqueur forte, et ne
mange rien d’impur.”
Juges 13 :13, 7
.
Beaucoup de parents tiennent pour négligeables les influences
prénatales, mais non le Seigneur. Le message apporté deux fois
par un ange à Manoach, de la manière la plus solennelle, est pour
les mères de tous les siècles : “Elle observera tout ce que je lui
ai prescrit.” Le bonheur de l’enfant dépend donc en grande partie
des habitudes de sa mère dont les goûts et les passions doivent être
soumis à des principes. Selon le plan de Dieu, elle évitera certaines
influences pendant la grossesse et elle luttera contre certaines ten-
dances. Si elle s’écoute, si elle est égoïste, impatiente et exigeante,
ces traits de caractère se retrouveront chez le petit être. C’est ainsi
que bien des enfants ont reçu à leur naissance des tendances au mal
presque insurmontables.
Mais si la mère s’attache fermement à de bons principes, si elle
pratique la tempérance et cultive l’abnégation, si elle est aimable
et bonne, elle peut transmettre à son enfant ces précieux traits de
caractère. Le commandement défendant à la mère l’usage du vin
est très explicite. Chaque goutte de boisson alcoolisée dont elle fait
usage met en danger la santé physique, mentale et morale de son
enfant, et offense son Créateur. —
Rayons de Santé, 33
.
Responsables du sort des générations futures
— Si les femmes
des générations antérieures avaient toujours agi sous l’inspiration
de nobles considérations, si elles avaient compris que selon leur
comportement les générations futures seraient soit avilies soit enno-
blies, elles ne se seraient pas mariées à des hommes qui sont sous
l’empire d’appétits contre nature, tels que la passion des boissons
alcoolisées et du tabac. Celui-ci est un poison lent mais sûr et mortel,
qui affaiblit le système nerveux et avilit les facultés de l’esprit. Si
les hommes refusaient d’abandonner de telles habitudes, les femmes
devaient les laisser à leur vie de bonheur solitaire pour s’attacher à