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Tempérance
honorons le Seigneur en faisant notre part, il prendra soin de notre
santé. Nous devrions être maîtres de tous nos organes. Si nous
faisons de la tempérance notre règle de conduite dans notre manière
de manger, de boire, de nous vêtir, de travailler, et en toutes choses,
nous ferons pour nous-mêmes ce que jamais aucun médecin ne
pourrait faire. —
Manuscrit 41, 1908
.
Nous vivons sur nos réserves
— Partout se rencontre l’intem-
pérance sous toutes ses formes. Ceux qui s’efforcent d’accomplir
le plus de travail possible en un temps donné, et qui continuent à
faire des efforts lorsque leur raison leur dit qu’ils feraient mieux
de s’arrêter, sont toujours perdants. Ils dépensent ainsi les forces
vitales dont ils auront besoin plus tard. Et quand ils font appel à
cette énergie si inconsidérément employée, elle leur fait défaut. Leur
force physique a disparu, leurs facultés mentales sont épuisées. Ils
se rendent compte qu’ils ont perdu quelque chose, mais ils ne savent
ce que c’est.
Tous ceux qui violent les lois de la santé devront tôt ou tard en
souffrir à un degré plus ou moins important. Dieu nous a pourvus
d’un potentiel vital dont nous aurons besoin à différentes époques
de notre vie. Si nous épuisons inconsidérément ce potentiel par un
surmenage incessant, nous devrons tôt ou tard en subir les consé-
quences. Notre pouvoir d’action en sera réduit, et nous y laisserons
peut-être la vie. —
Fundamentals of Christian Education, 153, 154
.
Le travail du soir
— En général on ne devrait pas, après une
journée de labeur, continuer à travailler le soir. J’ai constaté que ceux
qui agissent ainsi perdent souvent plus qu’ils ne gagnent, car une
fois leur énergie épuisée ils travaillent soutenus par leurs nerfs. Il se
peut qu’ils n’en ressentent pas immédiatement les effets nuisibles,
mais ils minent de façon certaine leur constitution. —
Counsels on
Health, 99
.
Modération dans l’étude
— L’excès dans les études est une sorte
d’intoxication ; ceux qui ne savent pas se modérer dans ce domaine
s’égareront du droit sentier et, comme l’ivrogne, chancelleront et
sombreront dans les ténèbres. Le Seigneur désire que chaque étu-
diant ait en vue la seule gloire de Dieu. Il ne doit pas épuiser et
gaspiller ses facultés physiques et mentales en cherchant à acquérir
toutes les connaissances possibles ; il doit conserver la fraîcheur et la
vigueur de toutes ses facultés ; ainsi il pourra s’engager dans l’œuvre