L’ouvrier de la tempérance
            
            
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              courtoisie du chrétien envers ceux qui ne voient pas la vérité comme
            
            
              lui exercent une puissante influence en faveur du bien. Nous devons
            
            
              apprendre à être indulgents et patients envers les nouveaux convertis.
            
            
              —
            
            
              Manuscrit 1, 1878
            
            
              .
            
            
              L’encouragement que procurent de petites attentions
            
            
              — N’ou-
            
            
              blions pas qu’il y a dans la vie de tout être humain des secrets que nul
            
            
              n’a le droit de pénétrer. La vie des hommes contient des pages pro-
            
            
              fondément tristes, jalousement cachées aux regards indiscrets. On y
            
            
              trouve les dures et longues batailles avec l’adversité, les querelles de
            
            
              famille qui, jour après jour, minent le courage, la confiance et la foi.
            
            
              Ceux pour lesquels la vie n’est qu’un pénible combat peuvent être
            
            
              fortifiés ou encouragés par de délicates prévenances qui ne coûtent
            
            
              souvent qu’un effort affectueux ; une poignée de main, par exemple,
            
            
              donnée par un ami sûr, vaut parfois plus que l’or ou l’argent. Des
            
            
              paroles bienveillantes peuvent être aussi précieuses que le sourire
            
            
              des anges. —
            
            
              Rayons de Santé, 331
            
            
              .
            
            
              Instruisez, mais ne critiquez pas
            
            
              — Ce n’est pas en relevant les
            
            
              défauts des autres que nous parviendrons à les réformer. Une telle
            
            
              méthode fera souvent plus de mal que de bien. Dans sa conversation
            
            
              avec la femme samaritaine, au lieu de dénigrer le puits de Jacob, le
            
            
              Sauveur lui parla du salut. Il lui dit : “Si tu connaissais le don de
            
            
              Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais
            
            
              toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive.”
            
            
              Jean
            
            
              4 :10
            
            
              . Il amena ainsi la conversation sur le trésor dont il voulait lui
            
            
              faire part, offrant à cette femme quelque chose de meilleur que ce
            
            
              qu’elle possédait : l’eau vive, la joie et l’espérance de l’Evangile.
            
            
              [103]
            
            
              Jésus nous a indiqué la méthode à suivre. Il faut offrir aux
            
            
              hommes ce qu’ils ne possèdent pas encore : la paix du Christ qui
            
            
              dépasse toute intelligence. Parlons-leur de la sainteté de la loi de
            
            
              Dieu, cette loi qui est l’expression de son caractère et qui révèle
            
            
              l’idéal qu’il voudrait voir atteindre par chacun d’eux. Montrons-leur
            
            
              combien la gloire impérissable du ciel est supérieure aux plaisirs
            
            
              inconstants du monde ; entretenons-les de la liberté et du repos que
            
            
              nous offre le Christ. “Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai
            
            
              n’aura jamais soif” (
            
            
              Jean 4 :14
            
            
              ), dit Jésus. Exaltez le Sauveur ; répé-
            
            
              tez avec Jean-Baptiste : “Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché
            
            
              du monde.” Lui seul peut satisfaire les désirs du cœur et procurer la
            
            
              paix de l’âme. —
            
            
              Idem, 329, 330
            
            
              .