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Ruine de la maison d’Achab
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les hommes peuvent ne pas rendre hommage aux dieux païens,
et cependant des milliers d’entre eux adorent Satan comme le fit
le roi d’Israël. L’esprit d’idolâtrie règne dans le monde, bien que
sous l’influence de la science il ait pris des formes plus raffinées
et plus séduisantes qu’à l’époque où Achazia consultait le dieu
d’Ekron. Chaque jour nous fournit la triste preuve que la foi dans la
parole prophétique diminue, alors que la superstition et la sorcellerie
satanique captivent l’esprit des foules.
De nos jours, les mystères du culte païen sont remplacés par des
associations et des réunions secrètes, par des séances de médiums
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spirites qui ont lieu dans l’obscurité. Les révélations de ces médiums
sont reçues avec avidité par des milliers de personnes qui refusent
d’accepter la lumière de la Parole de Dieu. Les adeptes du spiritisme
peuvent parler avec dérision des magiciens de l’Antiquité, le grand
séducteur triomphe lorsque ceux-ci se livrent à ses artifices sous une
forme différente.
Il en est beaucoup qui frissonnent d’horreur à la pensée de consul-
ter des médiums spirites, alors qu’ils sont fascinés par des formes
plus agréables du spiritisme. Ils se laissent séduire par les enseigne-
ments de la science chrétienne, par le mysticisme de la théosophie,
ou d’autres religions orientales.
Les disciples de la plupart des formes du spiritisme prétendent
posséder le pouvoir de la guérison. Ils attribuent ce pouvoir à l’élec-
tricité, au magnétisme, aux remèdes dits “sympathiques”, ou aux
forces latentes du cerveau de l’homme. Ils sont nombreux ceux qui,
à notre époque, vont consulter ces guérisseurs, au lieu de mettre leur
confiance dans le Dieu vivant, ou dans l’habileté de médecins quali-
fiés. La mère qui veille auprès du lit de son enfant malade s’écrie :
“Je ne puis plus rien faire ! N’y a-t-il aucun médecin qui soit capable
de le guérir ?” On lui a parlé de cures merveilleuses opérées par
certains guérisseurs, certains magnétiseurs, et elle confie son enfant
bien-aimé aux soins de l’un d’entre eux, le plaçant ainsi entre les
mains de Satan aussi sûrement que si cet ennemi était auprès d’elle.
Dans de nombreux cas, il arrive que l’enfant continue à être sous le
contrôle d’une puissance satanique, qu’il ne semble pas possible de
vaincre.
Dieu avait des raisons pour être mécontent de l’impiété d’Acha-
zia. Que n’avait-il pas fait pour gagner le peuple d’Israël, et l’engager