Chapitre 37 — Le rocher symbolique — Moïse à
            
            
              Kadès
            
            
              C’était du rocher frappé en Horeb qu’avait jailli pour la première
            
            
              fois le torrent limpide qui rafraîchit Israël dans le désert. A travers
            
            
              toutes ses marches, chaque fois qu’il avait besoin d’eau, elle lui
            
            
              parvenait par un miracle de la bonté divine. Ce n’était pas celle
            
            
              d’Horeb qui continuait de couler. Où qu’il se trouvât, quand elle
            
            
              devenait nécessaire, elle s’échappait tout à coup des crevasses d’un
            
            
              rocher voisin du campement.
            
            
              C’était le Fils de Dieu qui, par la puissance de sa parole, faisait
            
            
              sourdre ces ondes bienfaisantes. “Ils buvaient à un rocher spirituel
            
            
              qui les suivait, et ce rocher était le Christ
            
            
            
            
              ” Source de tous leurs
            
            
              bienfaits temporels et spirituels, d’étape en étape, le Sauveur les
            
            
              accompagnait. “Quand il les a conduits à travers les déserts, ils n’ont
            
            
              pas eu soif ; il a fait jaillir pour eux l’eau du rocher ; il a fendu le roc...
            
            
              et les eaux en jaillirent ; elles coulèrent à travers le désert comme un
            
            
              fleuve
            
            
            
            
              ”
            
            
              Le rocher d’Horeb était un symbole riche d’enseignements pré-
            
            
              cieux. De même que des eaux vivifiantes s’élançaient du rocher
            
            
              frappé par le bâton de Moïse, ainsi, du Christ “frappé par Dieu”,
            
            
              “meurtri et brisé à cause de nos iniquités
            
            
            
            
              , jaillit le fleuve du salut
            
            
              [392]
            
            
              appelé à sauver notre race perdue. Comme le rocher avait été frappé
            
            
              une fois, le Messie serait “offert une seule fois pour ôter les péchés
            
            
              de plusieurs
            
            
            
            
              . Notre Sauveur ne devait pas être offert en sacrifice
            
            
              une seconde fois. Il suffit à ceux qui recherchent les bienfaits de
            
            
              sa grâce de les demander au nom de Jésus, d’un cœur sincère. Nos
            
            
              prières font passer les blessures du crucifié devant les yeux du Très-
            
            
              Haut et couler à nouveau le flot salutaire symbolisé par l’eau qui
            
            
              désaltérait Israël.
            
            
              * .
            
            
              1 Corinthiens 10 :4
            
            
              * .
            
            
              Ésaïe 48 :21
            
            
              ;
            
            
              Psaumes 105 :41
            
            
              * .
            
            
              Ésaïe 53 :4, 5
            
            
              * .
            
            
              Hébreux 9 :28
            
            
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