Les talents
            
            
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              de tentations. Les mauvaises compagnies et les habitudes vicieuses
            
            
              conduisent fatalement à la dépravation de l’âme et de l’esprit ; elles
            
            
              ont pour résultat l’échec de la vie présente et la perte de celle qui est
            
            
              à venir.
            
            
              Quel que soit le travail que nous sommes appelés à faire, l’Ecri-
            
            
              ture sainte nous dit : “Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez
            
            
              fervents d’esprit. Servez le Seigneur.” “Tout ce que ta main trouve à
            
            
              faire avec ta force, fais-le”, “sachant que vous recevrez du Seigneur
            
            
              l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur
            
            
            
            
              ”
            
            
              [301]
            
            
              La santé
            
            
              La santé est un bienfait dont peu de gens savent apprécier la
            
            
              valeur, et pourtant c’est d’elle que dépend en majeure partie l’effica-
            
            
              cité de nos facultés physiques et mentales. Le corps est le siège de
            
            
              nos passions et de nos impulsions ; il faut donc le conserver dans sa
            
            
              meilleure forme, et sous les influences les plus spirituelles, si nous
            
            
              voulons que nos talents puissent fructifier.
            
            
              Tout ce qui diminue la vigueur corporelle affaiblit également
            
            
              l’esprit et lui enlève la possibilité de distinguer le bien du mal. La
            
            
              volonté de faire le bien s’en trouve donc elle aussi amoindrie.
            
            
              L’usage inconsidéré des forces physiques abrège le temps de
            
            
              vie qui aurait pu être employé à la gloire de Dieu. De plus, il nous
            
            
              disqualifie pour l’œuvre qui nous a été confiée : par de mauvaises
            
            
              habitudes, par des veillées trop prolongées et la satisfaction de la
            
            
              gourmandise au détriment de la santé, nous jetons les bases de la
            
            
              maladie. La négligence de l’exercice corporel, le surmenage mental
            
            
              ou physique déséquilibrent le système nerveux. Ceux qui raccour-
            
            
              cissent leur vie de cette manière et qui, méprisant les lois de la
            
            
              nature, se disqualifient pour le service de Dieu, se rendent coupables
            
            
              de vol envers lui et envers leurs semblables. Car la période pendant
            
            
              laquelle ils peuvent être en bénédiction à d’autres — leur raison
            
            
              d’être dans ce monde — est abrégée. Ils se disqualifient même pour
            
            
              la tâche qu’ils auraient été à même d’accomplir en un temps plus
            
            
              court. Le Seigneur nous tient pour coupables quand, par de mau-
            
            
              vaises habitudes, nous privons le monde du bien que nous aurions
            
            
              pu faire.
            
            
              18.
            
            
              Romains 12 :11
            
            
              ;
            
            
              Ecclésiaste 9 :10
            
            
              ;
            
            
              Colossiens 3 :24