Perdu et retrouvé
            
            
              Les paraboles de la brebis perdue, de la drachme et de l’enfant
            
            
              prodigue mettent en évidence l’amour compatissant de Dieu pour
            
            
              ceux qui se perdent. Même s’ils se sont détournés de lui, il ne les
            
            
              abandonne pas à leur misère, mais il est plein de tendresse et de pitié
            
            
              pour ceux qui sont exposés aux ruses de l’ennemi.
            
            
              Dans la parabole de l’enfant prodigue, nous avons une illustration
            
            
              de la manière dont Dieu agit à l’égard de ceux qui, après avoir connu
            
            
              son amour, ont cédé aux suggestions du tentateur.
            
            
              “Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Mon
            
            
              père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur
            
            
              partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout
            
            
              ramassé, partit pour un pays éloigné
            
            
            
            
              ”
            
            
              Ce fils cadet s’est lassé des règles de la maison paternelle. Il
            
            
              estime qu’elles portent atteinte à sa liberté. Méconnaissant l’amour et
            
            
              la sollicitude de son père, il décide de ne suivre que ses inclinations.
            
            
              Le jeune homme ne se reconnaît aucune obligation à son égard
            
            
              et ne lui exprime aucune gratitude. Toutefois, se réclamant de ses
            
            
              droits filiaux, il demande sa part du patrimoine. Il veut recevoir
            
            
              immédiatement les biens qui, en fait, ne doivent lui revenir qu’à la
            
            
              [168]
            
            
              mort de son père. Il désire les jouissances présentes, et l’avenir lui
            
            
              importe peu.
            
            
              Ayant obtenu son héritage, il part “pour un pays éloigné”, loin
            
            
              de la maison paternelle. Maintenant qu’il a de l’argent à profusion
            
            
              et la liberté de faire ce qui lui plaît, il se flatte de pouvoir satisfaire
            
            
              les inclinations de son cœur. Personne ne pourra plus lui dire :
            
            
              “Ne fais pas ceci, car cela te serait nuisible”, ou : “Fais cela, parce
            
            
              que c’est bien.” De mauvais compagnons l’entraînent toujours plus
            
            
              profondément dans le péché, et il gaspille son bien “en vivant dans
            
            
              la débauche
            
            
            
            
              .
            
            
              1.
            
            
              Luc 15 :11-13
            
            
              2.
            
            
              Luc 15 :13
            
            
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