Experience chretienne et visions
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que c’étaient le Christ et l’espérance de son retour qui m’avaient
libérée.
La plupart des membres de la famille de mon père croyaient
fermement au second avènement, et pour avoir rendu témoignage à
cette glorieuse doctrine, sept d’entre nous furent rayés des registres
de l’Eglise méthodiste. C’est alors que les paroles du prophète nous
furent des plus précieuses : “Vos frères, qui vous haïssent et qui vous
repoussent à cause de mon nom, ont dit : Que l’Eternel se glorifie,
et nous verrons votre joie !... et eux, ils seront honteux.”
Ésaïe 66 :5
,
Lausanne.
Dès lors, jusqu’au mois de décembre 1844, mes joies, mes
épreuves et mes désappointements furent ceux de mes chers amis
adventistes qui étaient autour de moi. Je rendis alors visite à une de
nos sœurs adventistes, et le matin nous fîmes le culte de famille. Il
n’y avait là aucune excitation ; nous étions cinq, toutes des femmes.
Pendant que je priais, la puissance de Dieu reposa sur moi comme
jamais auparavant. Je fus ravie en une vision de la gloire de Dieu. Il
me semblait que e m’élevais de plus en plus au-dessus de la terre. Je
vis alors le peuple adventiste qui se dirigeait vers la sainte cité, ainsi
que je vais le narrer.