La fin du troisieme message
279
Ceux qui avaient méprisé la Parole de Dieu couraient çà et là, du
nord au sud, de l’est à l’ouest, pour la chercher. L’ange me dit : “Ils ne
la trouveront pas ; il y a une famine dans le pays, non pas une famine
de pain et d’eau, mais des paroles de Dieu. Que ne donneraient-ils
pas maintenant pour entendre une parole d’approbation de la part
du Seigneur ! Mais c’est trop tard, ils doivent souffrir la faim et la
soif. Ils n’ont cessé jour après jour de mépriser le salut, estimant
davantage les richesses et les plaisirs de la terre que les trésors et les
promesses du ciel. Ils ont rejeté Jésus et méprisé ses saints. Souillés
[282]
ils sont, souillés ils resteront.”
Un grand nombre de méchants étaient fous de rage lorsqu’ils
souffraient des effets des fléaux. C’était une scène d’angoisse ter-
rible. Les parents accusaient leurs enfants et ceux-ci dénonçaient
leurs parents, les frères leurs sœurs et les sœurs leurs frères. Partout
c’étaient des lamentations et des reproches. Les gens se tournaient
vers les pasteurs, et leur faisaient d’amers reproches. “Vous ne nous
avez pas avertis de tout cela, leur disaient-ils. Vous nous disiez que
le monde entier devait se convertir. Pour calmer toutes les craintes,
vous nous criiez : ‘Paix, paix !’ Vous ne nous avez pas parlé de cette
heure. Vous avez affirmé que ceux qui en parlaient étaient des fana-
tiques, des méchants qui nous perdraient.” Je vis que les pasteurs
n’échappèrent pas à la colère de Dieu ; ils durent souffrir dix fois
plus que ceux qu’ils avaient trompés.
* * * * *