Le Message du Troisieme Ange
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sanctuaire céleste. Lorsque par la foi ils entrent dans le lieu très saint,
ils trouvent Jésus, et l’espérance et la joie sont de nouveau leur par-
tage. Je les vis regarder en arrière. Ils considéraient le passé, depuis
la proclamation du second avènement de Jésus jusqu’à l’expérience
qui avait été la leur au passage de la date en 1844. Ils virent leur
désappointement expliqué, et la joie et la certitude les ranimèrent. Le
troisième ange a éclairé le passé, le présent et l’avenir, et ils savent
que Dieu les a certainement dirigés par sa providence mystérieuse.
Il me fut aussi montré comment le “reste” des enfants de Dieu
suivaient Jésus dans le lieu très saint, comment ils considéraient
l’arche et le propitiatoire, étant captivés par leur gloire. Jésus leva le
couvercle de l’arche, et alors ils virent les deux pierres sur lesquelles
sont gravés les dix commandements. Ils parcoururent rapidement
les saints oracles ; mais ils reculèrent en tremblant en voyant le
quatrième commandement, au milieu des dix préceptes sacrés, briller
d’une lumière plus vive que les neuf autres et entouré d’une auréole
de gloire. Rien ne leur indiquait que ce commandement fût aboli
ou transféré au premier jour de la semaine. Le commandement
était toujours le même que lorsqu’il fut prononcé par Dieu même
dans une solennelle et terrible grandeur au milieu des éclairs et des
grondements de tonnerre, au mont Sinaï. C’était le même qui fut
gravé sur les tables de pierre par le doigt de Dieu : “Tu travailleras
six jours, et tu feras tout ton ouvrage, mais le septième jour est le
jour de l’Eternel, ton Dieu.” Ils s’étonnèrent en voyant le soin dont
étaient entourés les dix commandements. Ils les voyaient placés
près de Jéhovah, couverts et protégés par sa sainteté. Ils se rendirent
compte qu’ils avaient foulé aux pieds le quatrième commandement,
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et observé un jour transmis par les païens et les papistes, au lieu du
jour sanctifié par Jéhovah. Ils s’humilièrent devant Dieu et gémirent
sur leurs transgressions.
Je vis la fumée monter de l’encensoir à mesure que Jésus offrait
à son Père leurs confessions et leurs prières. Pendant que la fumée
de l’encens montait, une lumière éclatante enveloppait le Sauveur
et le propitiatoire. Les enfants de Dieu priaient avec ferveur ; après
avoir découvert qu’ils transgressaient la loi de Dieu, ils furent bénis,
et leurs visages s’illuminèrent d’espérance et de joie. Ils prirent part
à l’œuvre du troisième ange et à son avertissement solennel ; mais il
n’y en eut que peu qui acceptèrent d’abord ce message. Cependant