Page 22 - Premiers Ecrits (1970)

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ver ce commandement. Sa brochure de 64 pages sortit de presse au
mois d’août 1846. Un exemplaire tomba entre les mains de James et
Ellen White vers l’époque de leur mariage, à la fin du mois d’août
1846. Convaincus par les preuves scripturaires présentées dans ce
traité, James et Ellen White acceptèrent la vérité du sabbat et com-
mencèrent à l’observer. Voici ce que dit Ellen White à ce sujet :
“En 1846, en automne, nous commençâmes à garder le sabbat de la
Bible, à l’enseigner et à le défendre.”
Testimonies for the Church
1 :75
.
James et Ellen White furent gagnés uniquement par les preuves
tirées de l’Ecriture sur lesquelles leur esprit avait été dirigé par le
traité de Bates. Le premier sabbat d’avril 1847, sept mois après avoir
commencé à observer le sabbat et à l’enseigner, M
me
White eut une
vision à Topsham (Maine), où l’importance du jour du repos lui fut
montrée. Elle vit les tables de la loi dans l’arche du sanctuaire céleste,
et une auréole entourait le quatrième commandement. Voir (
Premier
écrits, 32-35
), où cette vision est relatée. La vision confirmait la
position prise après avoir étudié la Parole de Dieu ; elle élargissait
aussi la conception des croyants concernant l’observation du sabbat.
M
me
White fut transportée dans une vision prophétique à la fin des
temps. Elle vit que le sabbat serait la grande vérité que les hommes
devront accepter ou rejeter à ce moment-là. Il s’agira pour eux de
[XXI]
servir Dieu ou une puissance apostate. Parlant de son expérience
personnelle en 1874, elle écrit :
“J’ai cru à la vérité du sabbat avant qu’il m’en ait été parlé en
vision. Ce ne fut qu’après des mois que j’eus commencé à observer
le septième jour qu’il me fut montré son importance et la place qu’il
doit occuper dans le message du troisième ange.” (E. G. White,
Lettre
2, 1874.)
Grâce à la providence divine, les pasteurs qui furent les premiers
à prêcher ces vérités se rencontrèrent en 1848 pour cinq conférences.
En jeûnant et en priant, ils étudièrent ensemble la Parole de Dieu.
Le pasteur Bates, l’apôtre du sabbat, parla de l’obligation d’observer
ce saint jour. Hiram Edson et ses collaborateurs, qui assistèrent à
quelques-unes de ces conférences, parlèrent du sanctuaire. James
White, qui passait beaucoup de temps à l’étude des prophéties, attira
l’attention sur les événements qui devaient se produire avant le