la messagère du Seigneur confirmaient la découverte de ceux qui
avaient étudié la Bible.
Dans les années qui suivirent, Ellen White écrivit beaucoup sur
la vérité du sanctuaire et sa signification. On trouve de nombreuses
pages sur ce sujet dans les
Premiers Ecrits.
A noter surtout le chapitre
sur le sanctuaire (page 250). La compréhension du ministère du
Christ dans le sanctuaire céleste fut la clé qui dévoila le mystère
du grand désappointement. Il fut parfaitement clair que la prophétie
annonçant l’heure du jugement avait trouvé son accomplissement
dans les événements qui eurent lieu en 1844, mais qu’une œuvre
devait être faite dans le lieu très saint du sanctuaire céleste avant que
Jésus revienne ici-bas.
Les messages du premier et du second ange avaient retenti à
la proclamation du message adventiste, et maintenant le message
du troisième ange commençait à être annoncé. C’est alors que l’on
comprit la vérité au sujet du sabbat ou septième jour de la semaine.
En relatant l’histoire du début de l’observation du sabbat chez
les premiers adventistes, nous pensons à une petite église de Wa-
shington, au cœur de l’Etat de New Hampshire. Les membres de
cette église étaient des croyants sincères. Une baptiste du septième
jour, Rachel Oaks, s’y rendit pour distribuer des traités sur le qua-
trième commandement. Cette vérité avait été très bien comprise par
quelques-uns ; et déjà en 1844 William Farnsworth se leva à un culte
du dimanche matin pour exprimer son intention de garder le sabbat
du quatrième commandement. Une douzaine d’autres croyants se
joignirent à lui, très décidés à observer tous les commandements de
Dieu. Ce furent les premiers Adventistes du Septième Jour.
Le pasteur de cette petite église, Frederick Wheeler, accepta
[XX]
bientôt le sabbat, et fut le premier pasteur adventiste à se décider. Un
autre prédicateur, T. M. Preble, qui habitait le même Etat, accepta
aussi cette vérité et publia un article dans le journal adventiste
The
Hope of Israel,
de février 1845, pour établir l’obligation d’observer
le quatrième commandement. Joseph Bates, un pasteur adventiste
influent, résidant à Fairhaven (Massachusetts), lut cet article et fut
convaincu. Peu de temps après, Bates se rendit à Washington (New
Hampshire), pour étudier avec les adventistes cette vérité nouvelle-
ment découverte. De retour chez lui, plus convaincu que jamais, il
décida de publier une brochure pour expliquer l’obligation d’obser-