L’esperance de l’eglise
            
            
            
              Ces derniers temps, j’ai regardé autour de moi pour découvrir
            
            
              les vrais disciples de l’humble et doux Jésus, et mon esprit a été très
            
            
              perplexe.
            
            
              Beaucoup de ceux qui professent attendre la venue prochaine du
            
            
              Sauveur vivent comme les mondains : ils sont bien plus préoccupés
            
            
              d’obtenir l’approbation de ceux qui les entourent que celle de Dieu.
            
            
              Ils sont froids et formalistes, comme les églises nominales dont ils
            
            
              sont sortis récemment. Le message à Laodicée décrit parfaitement
            
            
              leur condition. Voir
            
            
              Apocalypse 3 :14-20
            
            
              . Ils ne sont ni froids ni
            
            
              [108]
            
            
              bouillants, mais tièdes. S’ils refusent d’écouter le conseil du “témoin
            
            
              fidèle et véritable”, et ne se repentent vraiment ; s’ils n’achètent
            
            
              pas de “l’or éprouvé par le feu”, des “vêtements blancs” afin d’être
            
            
              vêtus et un “collyre” pour oindre leurs yeux, ils seront vomis de sa
            
            
              “bouche”.
            
            
              Nous sommes arrivés à un moment où une grande partie de ceux
            
            
              qui se sont réjouis de la venue imminente du Seigneur, raisonnent
            
            
              comme les églises et le monde, qui se moquaient d’eux parce qu’ils
            
            
              croyaient à la proximité de ce retour, et faisaient circuler à leur sujet
            
            
              toutes sortes de bruits mensongers pour les discréditer et ruiner leur
            
            
              influence.
            
            
              Aujourd’hui, si quelqu’un soupire après le Dieu vivant, s’il a faim
            
            
              et soif de justice, et si le Seigneur lui fait sentir sa présence et remplit
            
            
              son cœur de l’amour céleste, celui-là est bien souvent considéré par
            
            
              ceux qui professent croire au retour prochain du Christ comme un
            
            
              être qui se nourrit d’illusions, et on l’accuse d’être “mesmérisé” et
            
            
              animé d’un mauvais esprit.
            
            
              Beaucoup de ces soi-disant chrétiens s’habillent, parlent et se
            
            
              conduisent comme des mondains. Prétendant suivre le Christ, ils ne
            
            
              sont cependant pas en communion avec le ciel. Seules les intéressent
            
            
              les choses d’ici-bas. Par contre, de quelle qualité ne doivent pas
            
            
              être les chrétiens qui, par la sainteté de leur conduite et par leur
            
            
              1.
            
            
              Article de la
            
            
              Review
            
            
              du 10 juin 1852.
            
            
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