Page 113 - Premiers Ecrits (1970)

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Une explication
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ainsi l’argent du Seigneur. Il semblait dire : ‘Il y a assez d’argent
à J..., il y en a même beaucoup plus que l’on peut dépenser avant
que le Seigneur revienne.’ De tels procédés firent beaucoup de mal
à quelques-uns ; ils acceptèrent la vérité avec de fausses vues, ne
se rendant pas compte que c’était l’argent du Seigneur qu’ils dé-
pensaient et n’en connaissant pas la valeur. Ces pauvres gens qui
venaient d’accepter le message du troisième ange, et qui avaient eu
un tel exemple devant eux, avaient beaucoup à apprendre pour renon-
cer au moi et souffrir pour l’amour du Christ. Ils devront apprendre
à renoncer à leurs aises, à leur confort, et connaître la valeur des
âmes. Ceux qui sentent que le ‘malheur’ est sur eux s’ils ne prêchent
l’Evangile ne penseront pas aux facilités des voyages. D’aucuns qui
n’ont pas reçu d’appel ont été encouragés à entrer dans le champ.
D’autres ont été affectés par ces choses, et n’ont pas éprouvé la
nécessité de l’économie, du renoncement à soi-même, afin de rem-
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plir le trésor du Seigneur. Ils diraient plutôt : ‘D’autres ont assez
d’argent ; ils donneront pour soutenir le journal. Je n’ai rien besoin
de faire. Le journal marchera sans mon aide.’”
Ce ne fut pas une petite épreuve pour moi de constater que
quelques-uns de ceux qui s’étaient appuyés sur cette partie de mes
visions parlant de sacrifier ses biens pour soutenir la cause, en fai-
saient un mauvais usage. Ils employaient ces fonds d’une manière
extravagante, tandis qu’ils négligeaient les principes exposés dans
les autres parties. A la page 50 nous lisons : “Je vis que la cause de
Dieu avait été paralysée et déshonorée par des hommes auxquels
Dieu n’avait pas confié de message. Ceux-là devront rendre compte
un jour de chaque dollar dépensé pour des voyages inutiles. Cet
argent aurait pu être utilisé pour faire avancer la cause de Dieu.” A la
page 50 nous lisons encore : “Je vis que ceux qui avaient la force de
travailler et de soutenir la cause étaient responsables de leurs forces,
comme d’autres de leurs biens.”
Je voudrais ici attirer l’attention sur la vision mentionnée à ce
sujet à la page 57. En voici un court extrait : “Je vis que certains
n’avaient pas annoncé le message sous son jour véritable : ‘Vendez
ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes.’
Luc 12 :33
. Ils
n’avaient pas présenté clairement la signification de ces paroles du
Sauveur. Le but à atteindre en vendant n’est pas de subvenir aux
besoins de ceux qui sont capables de le faire eux-mêmes, mais de