La condition du Peuple de Dieu
47
Etroitesse par égoïsme
Il m’a été montré que la cause d’un manque de spiritualité et de
foi chez le peuple de Dieu réside dans l’étroitesse due à l’égoïsme.
[51]
... Ce qui plaît à Dieu n’est pas le nombre de vos réunions et de vos
prières, mais l’action bonne et juste, accomplie au moment propice.
—
Testimonies for the Church 2 :36
.
Cupidité
Cependant, quelques-uns refusaient de se convertir. Ils n’étaient
pas disposés à suivre le Seigneur. Lorsqu’on faisait appel à des dons
volontaires, pour l’avancement du règne de Dieu, ils se crampon-
naient égoïstement à leurs biens terrestres. Ces avares finirent par
se séparer de la société des croyants. —
Témoignages pour l’Église
3 :412
.
Pas une personne sur vingt qui soit prête
C’est une déclaration solennelle que je fais à l’Eglise : il n’y
a pas une personne sur vingt de celles dont les noms sont inscrits
sur les registres de l’Eglise qui soit prête à terminer sa course ter-
restre et qui ne se trouverait pas, si cette éventualité se produisait,
dans la condition du pécheur habituel, c’est-à-dire sans Dieu et sans
espérance dans le monde. Ces personnes font profession de servir
Dieu, mais en réalité elles servent Mamon. Ce demi-service pour
l’un et pour l’autre est, en fait, un reniement constant du Christ plutôt
qu’une confession. Beaucoup sont entrés dans l’Eglise en conservant
un esprit insoumis et fruste ; leur sens spirituel est perverti par leurs
corruptions avilissantes. Ils agissent selon le monde dans leur esprit,
dans leur cœur, dans tous leurs desseins, traduisant ces tendances
dans des actes licencieux, et faisant preuve d’hypocrisie dans toutes
les manifestations de leur profession de chrétiens. Ils vivent comme
des pécheurs tout en se prétendant chrétiens. Ceux qui font profes-
sion de christianisme et qui confessent le Christ doivent sortir de
leurs rangs, ne pas toucher à ce qui est impur, et se séparer d’eux. ...
Je pose ma plume et j’élève mon âme en prière, implorant Dieu
[52]
de souffler sur son peuple apostat, qui est comparable à des os déssé-
chés, pour qu’il retrouve la vie. La fin est proche ; elle arrive sur nous