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Instructions pour un Service Chrétien Effectif
Le besoin d’un collyre divin
Les membres d’église ont besoin d’oindre leurs yeux avec le
collyre divin, pour qu’ils discernent les nombreuses occasions qui
s’offrent à eux de servir Dieu. A diverses reprises, Dieu a invité
son peuple à se rendre dans les chemins et le long des haies et à
contraindre d’entrer ceux qu’il trouvera, de manière à remplir sa mai-
son, bien qu’il y ait des personnes dans notre voisinage auxquelles
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nous n’avons pas montré suffisamment d’intérêt pour les amener à
penser que nous nous occupions de leurs âmes. C’est pourtant une
telle œuvre que le Seigneur souhaite que son Eglise entreprenne.
Nous ne devons pas dire : “Qui est mon prochain ?” Nous devons
nous souvenir que notre prochain est celui qui a besoin de notre
sympathie et de notre aide. Toute âme qui est blessée et meurtrie
par l’adversaire est notre prochain, toute âme qui est la propriété de
Dieu. En Jésus-Christ disparaissent toutes les distinctions que les
Juifs avaient établies au sujet de la désignation du prochain. Il n’y a
pas de lignes de démarcation quant au territoire, pas de distinctions
artificielles, pas de castes, pas d’aristocratie. —
Testimonies for the
Church 6 :294
.
Fanatisme et formalisme rigide
Avec toute sa ruse et sa fourberie, Satan s’efforce actuellement
d’éloigner les hommes du message du troisième ange et de sa pro-
clamation, qui doit se faire avec une grande puissance. Lorsque
l’ennemi se rend compte que le Seigneur bénit son peuple et l’aide à
discerner ses tromperies, il emploie son habileté à introduire dans
l’Eglise le fanatisme, d’une part, et le formalisme rigide, d’autre
part, en vue de conquérir un grand nombre d’âmes. Il faut alors
exercer une grande vigilance, et chercher à découvrir les moindres
progrès que Satan peut accomplir dans nos rangs. —
The Review
and Herald, 24 janvier 1893
.
Dans nos églises il y a des icebergs moraux. Il s’y trouve beau-
coup de formalistes capables de faire grande impression, mais qui ne
peuvent briller comme des lumières dans le monde. —
The Review
and Herald, 24 mars 1891
.