Chapitre 1 — L’Appel de Dieu pour le Service
Dieu choisit des instruments humains
Pour le représenter ici-bas, Dieu ne choisit pas des anges qui
n’ont jamais péché, mais des êtres humains, des hommes sujets aux
mêmes passions que ceux qu’ils cherchent à sauver. Le Christ revê-
tit l’humanité pour atteindre l’humanité. C’est un Sauveur divino-
humain qui devait apporter le salut au monde. Et c’est à des hommes
et à des femmes qu’est confiée la tâche de faire connaître “les ri-
chesses incompréhensibles de Christ”. —
Conquérants pacifiques,
119, 120
.
Admirez cette scène émouvante ! Contemplez la majesté divine,
entourée des Douze qu’elle a choisis ! Jésus les met à part pour son
service ; par ces faibles instruments, et grâce à sa parole et à son
Esprit, le salut sera à la portée de tous. —
Conquérants pacifiques,
20
.
“Envoie maintenant des hommes à Joppé, et fais venir Simon.”
Dieu donnait ainsi une marque évidente de sa considération pour le
ministère évangélique et pour son Eglise organisée. L’ange n’était
pas envoyé pour faire à Corneille le récit de la croix. C’est un homme,
comme le centenier lui-même, enclin aux faiblesses et aux tentations,
qui devait lui relater la crucifixion et la résurrection du Sauveur. —
Conquérants pacifiques, 119
.
L’ange envoyé à Philippe aurait pu accomplir lui-même l’œuvre
du Christ chez l’Ethiopien ; mais ce n’est pas ainsi que Dieu pro-
cède. Sa volonté est que les hommes collaborent au salut de leurs
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semblables. —
Conquérants pacifiques, 96
.
“Nous portons ce trésor, déclarait l’apôtre, dans des vases de
terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non
pas à nous.” Le Seigneur aurait pu faire proclamer sa Parole par
les anges, exempts de péché, mais ce n’était pas là son plan. Il
choisit pour cela des êtres humains, soumis à nos infirmités. Le
trésor inestimable de sa vérité est ainsi placé dans des vases de terre.
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