Page 132 - Instructions pour un Service Chr

Basic HTML Version

128
Instructions pour un Service Chrétien Effectif
famille, au coin du feu chez votre voisin, au chevet d’un malade,
ou ailleurs, vous pouvez lire les Ecritures et parler de Jésus et de
la vérité. Ainsi, vous jetterez la précieuse semence qui germera et
portera du fruit. —
Témoignages pour l’Église 3 :69
.
Le sel doit être mélangé à la substance à laquelle on l’ajoute ; il
faut qu’il la pénètre pour pouvoir la conserver. C’est grâce à notre
contact personnel et notre affection que le monde peut être touché
par la puissance de l’Evangile. Les hommes ne sont pas sauvés
par groupes, mais individuellement. L’influence personnelle est une
puissance. Il faut que nous nous approchions tout près de ceux
auxquels nous désirons faire du bien. —
Heureux ceux qui, 36
.
Jésus voyait en tout homme une âme appelée à son royaume. Il
atteignait les cœurs en se mêlant à la foule comme un bienfaiteur. Il
s’approchait d’eux alors qu’ils étaient occupés à leurs tâches quoti-
diennes et s’intéressait à leurs affaires. Il entrait dans les maisons
pour y enseigner et plaçait les familles, dans leurs propres foyers,
sous l’influence de sa divine présence. La sympathie personnelle
qu’il savait manifester intensément lui gagnait les cœurs. —
L’Espoir
de l’humanité, 146
.
La méthode du Sauveur pour sauver les âmes est la seule qui
réussisse. Il se mêlait aux hommes pour leur faire du bien, leur
témoignant sa sympathie, les soulageant et gagnant leur confiance.
Puis il leur disait : “Suivez-moi.” —
Rayons de Santé, 316
.
Agissons comme [le Christ]. Les choses qui concernent la vie
[147]
éternelle faisaient en tous lieux l’objet de ses conversations : à la
synagogue, le long du chemin, dans une barque à quelque distance
du rivage, à la table du pharisien ou à celle du publicain. Partout,
il parlait de la vie d’en haut : il associait toujours la nature aux
événements de la vie courante par des paroles de vérité. Il gagnait
les cœurs de ses auditeurs, guérissait les malades, soulageait les
souffrances, et prenait les petits enfants dans ses bras pour les bénir.
Dès qu’il ouvrait la bouche, il captivait l’attention de ses auditeurs,
et chacune de ses paroles était pour quelque âme une odeur de vie
qui donne la vie.
Il devrait en être ainsi de nous. Où que nous nous trouvions,
saisissons toutes les occasions de parler de notre Sauveur. Si nous
faisons le bien, à son exemple, comme lui nous parviendrons à ouvrir
la porte des cœurs. Faisons connaître celui qui “se distingue entre dix