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Une vie commune heureuse et réussie
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dans le ton de notre voix.
Une épouse décevante et égocentrique
— Le caractère de ceux
qui sont unis par le mariage s’élève ou se dégrade par leur union.
C’est d’ailleurs très peu de temps après la cérémonie du mariage
qu’un travail de détérioration commence si l’un des conjoints est
d’une nature vile, perfide, égoïste et emportée. Si le jeune homme
a fait un bon choix, il aura à ses côtés une personne qui emploiera
toutes ses capacités à porter sa part des fardeaux de l’existence, qui
ennoblira, affinera son mari, et, par son amour, le rendra heureux.
Mais si l’épouse est capricieuse, vaniteuse, exigeante, agressive,
prêtant à son mari des intentions et des sentiments qui proviennent
uniquement d’elle-même, de son mauvais tempérament, si elle ne
fait pas preuve de discernement et n’arrive pas à percevoir l’amour de
son mari et à l’apprécier, mais l’accuse de négligence et de manque
d’affection parce qu’il ne lui passe pas tous ses caprices, elle va créer
presque inévitablement un état de choses qu’elle semble déplorer ;
toutes les accusations qu’elle porte finiront par devenir des réalités.
Les qualités d’une épouse et mère d’une compagnie
agréable
— Plutôt que d’être l’esclave de son ménage, elle qui
est épouse et mère, qu’elle prenne le temps de lire, de se tenir au
courant de ce qui se passe, d’être une compagne pour son mari, de
suivre le développement de l’intelligence de ses enfants. Qu’elle
saisisse les occasions qui s’offrent à elle de conduire ceux qu’elle
aime, par son influence, à une vie plus noble. Qu’elle prenne le
temps de faire de son Sauveur un compagnon de chaque jour, un
ami intime en étudiant sa Parole. Qu’elle sorte dans la nature avec
ses enfants et apprenne à toujours mieux connaître Dieu à travers la
beauté de son œuvre.
Qu’elle cultive la joie et l’entrain. Les travaux quotidiens termi-
nés, que la soirée soit consacrée à une agréable réunion de famille
plutôt qu’à d’interminables travaux de couture. Ainsi, beaucoup
d’hommes en viendront à préférer la société de leur famille à celle
du cercle ou du café ; plus d’un garçon sera préservé des mauvaises
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influences de la rue et plus d’une jeune fille gardée des fréquentations
frivoles et corruptrices. L’influence de la famille sera pour les pa-
* .
Testimonies for the Church 2 :417, 418
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* . Lettre 10, 1889.