Page 91 - Le Foyer Chr

Basic HTML Version

Une vie commune heureuse et réussie
87
personnels. Veillez sur vos propos, car ils ont une grande influence
[102]
pour le bien ou pour le mal. Que votre voix ne laisse pas percer
l’irritation. Mettez dans votre vie à deux le doux parfum du Christ.
Exprimez votre amour en paroles et en actes
— Beaucoup
considèrent l’expression de leur affection comme une faiblesse et
observent une réserve qui éloigne d’eux leurs semblables. Cette
manière d’agir empêche la sympathie de se manifester. Lorsqu’on
réprime ses mouvements d’affection et de dévouement, ils s’atro-
phient, et le cœur devient aride et froid. Gardons-nous de cette erreur.
L’amour qui ne s’exprime pas s’étiole. Ne laissez pas souffrir un
cœur uni au vôtre en négligeant de lui témoigner de la bonté et de
l’affection. ...
Il faut donner de l’amour au lieu d’en exiger. Cultivez ce qu’il y
a de plus noble en vous, et soyez empressés à reconnaître les qualités
l’un de l’autre. Le sentiment d’être apprécié est une satisfaction et un
stimulant merveilleux. La sympathie et le respect encouragent celui
qui cherche à atteindre la perfection, et l’amour lui-même augmente
lorsqu’il vise un idéal toujours plus noble.
Si, dans le monde actuel, tant d’hommes et de femmes sont insen-
sibles, cela vient de ce que l’affection sincère est considérée comme
une faiblesse et qu’on la décourage et la réprime. Les meilleurs côtés
des personnes appartenant à cette catégorie ont été faussés et étouffés
au cours de leur enfance ; à moins que les rayons de la lumière divine
ne parviennent à éliminer leur froideur et leur égoïsme insensible,
celles-ci verront s’évanouir à jamais leur bonheur. Si nous voulons
avoir la sensibilité de cœur que Jésus témoignait quand il était sur la
terre, et la sympathie sanctifiée que les anges portent aux pécheurs
mortels, nous devons cultiver ces sentiments, naturels à l’enfant, qui
sont la simplicité même. Alors, nous seront affinés, ennoblis, guidés
par des principes célestes.
Nous introduisons trop de soucis et de fardeaux dans nos fa-
milles, et nous sommes trop peu attachés à la simplicité naturelle,
à la paix et au vrai bonheur. Nous devrions prêter moins d’impor-
tance à ce que le monde extérieur peut dire, et accorder une grande
attention aux membres de la famille. On devrait être moins maniéré,
* .
Témoignages pour l’Église 3 :110, 111
.
* .
Le ministère de la guérison, 304, 305
(Rayons de santé, p. 15, 16).
* .
Testimonies for the Church 3 :539
.