Promesses solennelles
83
promesses, le mari et la femme peuvent connaître, dans cette union,
un bonheur que les anges de Dieu peuvent approuver.
Le mariage ne diminue pas leur utilité ; au contraire, il l’accroît.
Les époux peuvent faire de leur vie commune un ministère destiné
à gagner des âmes au Christ. Je sais de quoi je parle, car, pendant
trente-six ans, mon mari et moi avons été unis pour aller travailler
partout où Dieu nous a envoyés. Sur ce point, nous savons que nous
avons l’approbation de Dieu en ce qui concerne le mariage. Il s’agit
incontestablement d’une institution sacrée. ...
Et maintenant nous pouvons prendre par la main notre frère ...
et notre sœur, son épouse, en les suppliant d’accomplir ensemble
l’œuvre du Seigneur. Je le répète : Faites de Dieu votre Conseiller.
Unissez-vous, et restez unis.
Conseils à de jeunes mariés
— Mon cher frère et ma chère
sœur, vous venez de vous unir pour la vie. Votre apprentissage de la
vie conjugale commence. La première année est une année pendant
laquelle mari et femme apprennent à connaître leurs différents traits
de caractère, comme un enfant apprend ses leçons à l’école. Ne per-
mettez pas qu’il s’y passe des événements qui gâtent votre bonheur
futur. ...
Mon frère, le temps, les forces et le bonheur de votre épouse sont
maintenant liés aux vôtres. Votre influence sur elle peut être une
odeur de vie ou une odeur de mort. Prenez garde de ne pas gâcher
son existence.
Ma sœur, vous devez maintenant prendre vos premières leçons
pratiques concernant vos responsabilités d’épouse. Ne manquez
pas d’apprendre ces leçons fidèlement, jour après jour. ... Veillez
constamment à ne pas vous laisser aller à l’égoïsme.
[99]
Dans cette union pour la vie, vos affections doivent être tribu-
taires de votre bonheur mutuel. Il faut que chacun veille à celui de
l’autre. Telle est la volonté de Dieu à votre égard. Mais, bien que
vous deviez être unis au point de ne former qu’une même personne,
il ne faut pas que l’un ou l’autre perde son individualité. C’est à
Dieu qu’appartient votre personnalité. C’est à lui que vous devez de-
* . Manuscrit 170, 1905.
* .
Témoignages pour l’Église 3 :108, 109
.