Promesses solennelles
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mais l’Evangile a pour objet de restaurer cette institution dans sa
pureté et sa beauté. ...
Seule la grâce du Christ peut faire à nouveau de cette institution
ce qu’elle était à son origine — un instrument destiné à bénir et à
élever l’humanité. C’est ainsi que les familles terrestres, par leur
unité, leur paix et leur amour, peuvent représenter la famille céleste.
La condition actuelle de la société est une pitoyable illustration
de l’idéal divin relatif au mariage. Cependant, même pour ceux qui
ont récolté amertume et déception là où ils avaient espéré trouver
joie et affection, l’Evangile du Christ apporte une consolation.
Une joyeuse circonstance
— Les Ecritures déclarent que Jésus
et ses disciples furent invités à cette cérémonie de mariage [à Cana].
Les chrétiens qui disent ne pas devoir prendre part à ces joyeuses
festivités ne peuvent se réclamer du Christ. En assistant à cette fête,
Jésus a montré qu’il désire que nous nous réjouissions avec ceux
qui se réjouissent en suivant ses ordonnances. Il ne s’est jamais
élevé contre les fêtes humaines innocentes lorsqu’elles se déroulent
en accord avec les lois du ciel. Il est convenable que ses disciples
participent à des réunions du genre de celle que le Christ a honoré de
sa présence. Après cette noce, le Christ a assisté à beaucoup d’autres
fêtes, les sanctifiant par sa présence et son enseignement.
La parade, l’extravagance et l’hilarité ne sont pas de mise
aux cérémonies de mariage
— Les cérémonies de mariage four-
nissent l’occasion de faire étalage de luxe et de satisfaire son égoïsme
charnel. Mais si les jeunes mariés sont des personnes croyantes et
pratiquantes, si l’ambiance est convenable, et que la cérémonie se
déroule sans grand apparat et sans extravagance, un tel mariage ne
saurait déplaire à Dieu.
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Rien ne justifie les grandes parades ou la pompe, même lorsque
les mariés sont parfaitement assortis l’un à l’autre.
Le fait d’associer à une cérémonie de mariage l’hilarité, la bou-
fonnerie ou quoi que ce soit de semblable m’a toujours paru tout à
fait déplacé. Il s’agit d’une institution établie par Dieu, et il faut en
apprécier la profonde solennité. La famille constituée ici-bas doit
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The Review and Herald, 10 décembre 1908
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* . Manuscrit 16, 1899.
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The Review and Herald, 25 septembre 1888
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Testimonies for the Church 4 :515
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