Chapitre 12 — Entente mutuelle
            
            
              S’adapter l’un à l’autre
            
            
              — Dans bien des familles on ne trouve
            
            
              pas cette politesse chrétienne, cette vraie courtoisie, cette déférence
            
            
              et ce respect mutuels qui contribuent à préparer leurs membres au
            
            
              mariage et à fonder des foyers heureux. A la patience, la bonté, la
            
            
              douce courtoisie, la sympathie et l’amour chrétien se substituent
            
            
              des paroles dures, des idées choquantes, un esprit de critique et de
            
            
              domination.
            
            
            
              Il arrive fréquemment que les candidats au mariage aient très
            
            
              peu d’occasions de faire réciproquement connaissance de leurs ha-
            
            
              bitudes et de leurs dispositions, de sorte que, parvenus au jour de la
            
            
              bénédiction nuptiale, ils sont vraiment des étrangers l’un pour l’autre
            
            
              en ce qui concerne la vie quotidienne. Dans un grand nombre de cas,
            
            
              on découvre, mais trop tard, qu’on n’est pas fait l’un pour l’autre,
            
            
              et ces unions ont pour résultat une vie malheureuse. Il arrive aussi
            
            
              fréquemment que l’épouse et les enfants souffrent de l’indolence et
            
            
              de l’incapacité ou même des habitudes vicieuses du mari et père.
            
            
            
              Des mariages mal assortis ont inondé le monde contemporain
            
            
              de misère et de péché. Quelques mois suffisent, souvent, pour mon-
            
            
              trer au mari et à la femme que leurs caractères ne pourront jamais
            
            
              s’accorder ; il en résulte que la discorde règne au foyer, au lieu d’un
            
            
              amour et d’une harmonie célestes.
            
            
              Les disputes sur des questions insignifiantes suscitent de l’amer-
            
            
              tume. La mésintelligence et les querelles apportent au foyer un
            
            
              malheur indescriptible et séparent brutalement ceux que devrait unir
            
            
              un lien d’amour. C’est ainsi que des milliers de personnes se sont
            
            
              [80]
            
            
              sacrifiées, corps et âme, par des mariages imprudents, et ont abouti
            
            
              à la perdition.
            
            
            
              Divergences perpétuelles dans un foyer divisé
            
            
              — Le bonheur
            
            
              et la prospérité des personnes mariées dépendent de leur union.
            
            
              * .
            
            
              The Review and Herald, 2 février 1886
            
            
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              * .
            
            
              Patriarches et prophètes, 167
            
            
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              * .
            
            
              Message à la jeunesse, 450
            
            
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