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Le Foyer Chrétien
Alors je vis Jésus conduire la troupe des rachetés à la porte de la
cité. Il saisit cette porte, la fit tourner sur ses gonds étincelants, et
invita les nations qui avaient gardé la vérité à entrer. A l’intérieur
de la ville, tout était de nature à réjouir la vue. Partout on voyait
des choses riches et glorieuses. Jésus posa son regard sur les saints
qu’il avait rachetés ; leurs visages étaient resplendissants de gloire ;
et lorsqu’il fixa sur eux ses yeux pleins d’amour, il dit de sa voix
pure et musicale : “Je contemple le travail de mon âme et j’en suis
satisfait. Cette gloire est la vôtre, vous pouvez en jouir éternellement.
Vos peines sont finies. Il n’y aura plus de mort, plus de deuil, de
cri, de souffrance.” Je vis l’armée des rachetés se prosterner devant
lui et jeter à ses pieds leurs couronnes resplendissantes. Ensuite,
relevés par ses mains bienfaisantes, ils jouèrent de leurs harpes d’or
et remplirent tout le ciel de leur musique magnifique et de leurs
chants en l’honneur de l’Agneau. ...
Nul langage ne saurait décrire le ciel. Lorsque je repense à tout
cela, je suis émerveillée. Remplie d’admiration pour ces splendeurs
incomparables et ces merveilles indescriptibles, je ne puis que poser
la plume et m’écrier : “Oh ! quel amour ! quel merveilleux amour !”
Les paroles les plus sublimes ne sauraient dépeindre la gloire du ciel
ou les profondeurs incommensurables de l’amour du Sauveur.
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Premier écrits, 289
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