La fête de Noël
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et les excès de table. Pour Noël et le Nouvel An, on gaspillera des
milliers de dollars afin de satisfaire des désirs superflus. Pour ce
qui nous concerne, nous devrions nous faire un point d’honneur
de rompre avec les us et coutumes de cette génération perverse.
Au lieu de dépenser notre argent uniquement dans la satisfaction
de nos appétits, dans des bibelots inutiles ou encore dans la mode,
nous pourrons, au cours des prochaines fêtes, trouver des occasions
d’honorer et de glorifier Dieu.
Le Christ devrait être le suprême objet de nos aspirations ; mais,
d’après la manière dont Noël est célébré, la gloire qui lui appartient
est reportée sur l’homme mortel, dont la nature pécheresse et le
caractère imparfait nécessitèrent la venue du Sauveur ici-bas.
Jésus, la Majesté du ciel, le Roi des cieux, abandonna sa royauté,
son trône de gloire, sa souveraineté, et vint dans ce monde pour
apporter son aide divine à l’homme déchu, corrompu par le péché,
affaibli dans ses facultés morales. ...
Voilà ce que les parents devraient rappeler à leurs enfants ; ils
devraient les instruire, “règle sur règle, précepte sur précepte” (
Ésaïe
28 :10
), au sujet de leurs devoirs envers Dieu — et non sur leurs
prétendues obligations de s’honorer et de se flatter mutuellement par
des cadeaux.
Dirigez les pensées des enfants vers un autre but
— On peut
trouver à acheter bien des choses de goût, mais beaucoup moins
coûteuses que les cadeaux inutiles que l’on offre si souvent aux
enfants et aux proches parents ; ils peuvent tout aussi bien exprimer
notre affection et apporter de la joie dans la maison.
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Vous pouvez enseigner une leçon à vos enfants en leur expliquant
pourquoi vous leur offrez des cadeaux plus modestes ; dites-leur que
vous avez l’intime conviction d’avoir jusqu’à maintenant cherché
plus à leur être agréable qu’à honorer Dieu. Dites-leur qu’en offrant
des cadeaux à ceux qui n’en ont pas besoin, vous aviez surtout pensé
à votre propre plaisir, à leur satisfaction, et que vous avez voulu
sacrifier aux coutumes et aux traditions du monde, plutôt que de viser
à l’avancement de la cause de Dieu. A l’instar des hommes sages
d’autrefois, vous pouvez réserver à Dieu vos plus beaux présents et
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The Review and Herald, 11 décembre 1879
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The Review and Herald, 9 décembre 1884
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