Chapitre 6 — La grande décision
            
            
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              [43]
            
            
              Un mariage heureux ou malheureux?
            
            
              — Pour que les per-
            
            
              sonnes n’aient pas à émettre, après le mariage, des pensées désabu-
            
            
              sées et malheureuses, elles doivent, avant de le contracter, en faire le
            
            
              thème d’une réflexion sincère et profonde. Un tel engagement pris
            
            
              sans discernement peut devenir un des plus sûrs moyens de ruiner
            
            
              les possibilités d’action des jeunes gens et des jeunes filles. La vie
            
            
              devient un fardeau, une malédiction. Personne autant qu’un mari ne
            
            
              peut détruire le bonheur et l’efficience d’une femme, et faire de son
            
            
              existence un véritable crève-cœur ; et, pour ce qui est de refroidir
            
            
              les espoirs et les aspirations d’un homme, de paralyser ses énergies
            
            
              et de ruiner son influence et son avenir, personne n’y parvient aussi
            
            
              bien que sa propre femme. Pour beaucoup d’hommes et de femmes,
            
            
              leur réussite ou leur échec, et leurs espérances éventuelles pour la
            
            
              vie à venir remontent au jour de leur mariage.
            
            
            
              Je souhaiterais pouvoir montrer et rendre sensibles aux jeunes les
            
            
              dangers qu’ils courent, spécialement celui de contracter des mariages
            
            
              malheureux.
            
            
            
              Le mariage est une réalité qui influencera et affectera votre vie
            
            
              tant dans ce monde que dans le monde à venir. Un chrétien sincère ne
            
            
              se résoudra pas à réaliser ses projets sur ce point sans être convaincu
            
            
              que Dieu les approuve. Il ne voudra pas opérer un choix de lui-
            
            
              même, mais il sentira que Dieu doit choisir pour lui. Nous ne devons
            
            
              pas agir à notre guise, car le Christ non plus n’a pas cherché à agir
            
            
              de la sorte. Je ne voudrais pas qu’on se méprenne sur mes paroles et
            
            
              qu’on pense qu’il faille épouser une personne que l’on n’aime pas.
            
            
              Ce serait commettre un péché. Mais nous ne devons pas permettre
            
            
              à l’imagination et aux émotions de nous mener à la ruine. Dieu
            
            
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              réclame notre cœur tout entier, nos affections les plus profondes.
            
            
            
              * .
            
            
              The Review and Herald, 2 février 1886
            
            
              .
            
            
              * .
            
            
              Testimonies for the Church 4 :622
            
            
              .
            
            
              * .
            
            
              The Review and Herald, 25 septembre 1888
            
            
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