Economes de Dieu
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Ils oublient aussi que le jour vient, et il est proche, où ils devront
rendre compte de leur gestion.
Nous devrions toujours nous souvenir qu’au jour du jugement il
nous faudra répondre de la manière dont nous aurons utilisé l’argent
du Seigneur. Nous en employons beaucoup dans les plaisirs et les
satisfactions égoïstes, qui ne nous font aucun bien et qui, au contraire,
nous causent un préjudice réel. Si nous comprenons que Dieu est le
Dispensateur de tous les bienfaits et que l’argent lui appartient, nous
manifesterons de la sagesse dans nos dépenses en nous conformant à
sa sainte volonté. Nous ne prendrons pas comme critère les modes et
les habitudes du monde. Nous ne chercherons pas à nous conformer à
ses usages ; nous ne nous laisserons pas dominer par nos penchants.
Dans notre façon de l’utiliser, nous pouvons faire de l’argent un
moyen de développement spirituel si nous le considérons comme un
dépôt sacré, qui ne doit pas être employé pour satisfaire l’orgueil, la
vanité, les appétits ou la passion.
Il m’a été montré qu’un ange, spécialement chargé de cette mis-
sion, enregistre fidèlement chaque offrande consacrée à Dieu et
versée au trésor ; il note également le résultat final des fonds utilisés.
Dieu est au courant de chaque centime consacré à sa cause, et de la
bonne ou mauvaise volonté du donateur. Il connaît les sentiments
qui ont motivé chaque don.
Offrande familiale systématique
— “Que chacun de vous
mette à part chez lui ce qu’il pourra, selon sa prospérité...”
1 Co-
rinthiens 16 :2
. Chaque membre de la famille, du plus âgé au plus
jeune, peut prendre part à cette œuvre de bienfaisance. ... Le plan
de la générosité systématique
assure à chaque foyer une protection
contre la tentation d’employer l’argent à des choses inutiles, et ap-
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porte une bénédiction pour les riches, car elle leur évite de se laisser
aller à des extravagances.
* . Lettre 21, 1898.
* . Lettre 8, 1889.
* . Lettre 8, 1889.
* .
Testimonies for the Church 2 :518, 519
.
* . Ici, il est fait allusion au plan appliqué durant les premières années de l’organisation
de l’Eglise adventiste, suivant lequel dîmes et offrandes devaient être mises de côté chaque
semaine. — Les compilateurs.