Les parents âgés
309
m’ont été répétées. Créer des établissements où les vieillards se
retrouveront entre eux n’est pas la solution idéale. On ne devrait pas
non plus avoir à les éloigner de leur demeure pour qu’on s’occupe
d’eux. Que les membres de chaque famille prennent soin de leurs
propres parents. Quand ce n’est pas possible, cette tâche incombe à
l’Eglise qui devrait l’accepter à la fois comme un devoir et comme
un privilège. Tous ceux qui ont l’esprit du Christ témoigneront de la
tendresse et un intérêt spécial à ceux qui sont affaiblis par l’âge.
Un privilège qui procure satisfaction et joie
— La seule pen-
sée d’avoir contribué au bien-être de leurs parents procure aux en-
fants de la satisfaction tout au long de leur vie, et sera également
pour eux une source de joie le jour où ils auront eux-mêmes besoin
de sympathie et d’affection. Ceux dont le cœur est rempli d’amour
considéreront comme un privilège inestimable de pouvoir adoucir la
vie de leurs parents arrivés à l’heure de la vieillesse. Ils se réjoui-
ront d’avoir pu rendre heureux et paisibles leurs derniers jours. En
revanche, si nous refusons à ceux qui sont âgés et faibles les soins
affectueux d’un fils ou d’une fille, nous vivrons le cœur rongé de
remords — à moins qu’il ne soit aussi endurci et aussi froid qu’une
pierre.
[350]
[351]
* .
Témoignages pour l’Église 2 :593
.
* .
The Review and Herald, 15 novembre 1892
.