Page 285 - Le Foyer Chr

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Principes moraux
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tentation si elles veulent en tout temps observer une stricte réserve
et une bonne tenue.
Les femmes doivent avoir une conduite élevée
— Les femmes
d’aujourd’hui — j’écris ceci le cœur affligé — qu’elles soient ma-
riées ou non, ne gardent pas l’attitude réservée qui s’impose. Elles se
comportent comme des aguicheuses. Elles recherchent les attentions
des hommes mariés et des célibataires, et ceux qui manquent de
force morale se laissent prendre au piège. S’ils sont tolérés, de tels
travers émoussent les facultés morales et aveuglent l’esprit au point
que le délit n’est plus considéré comme un péché. On fait naître dans
l’esprit des pensées qui n’y seraient pas venues si la femme était
restée à sa place dans la modestie et la retenue. Elle peut n’avoir
eu aucune mauvaise intention, mais elle a encouragé les hommes
qui sont tentés et qui ont besoin de toute l’aide que peuvent leur
apporter ceux qui les côtoient. Elle pourrait éviter un grand mal si
elle était prudente, discrète et si elle se conduisait moins librement
en repoussant les hommages injustifiés et en gardant au contraire
une attitude hautement morale et empreinte de dignité.
Il y a longtemps que j’ai décidé de parler à mes sœurs et de leur
dire que, selon ce qu’il a plu au Seigneur de me montrer à diverses
reprises, elles se rendent coupables d’une très grande faute. Elles
ne prennent pas soin d’éviter toute apparence de mal. Elles ne sont
pas toutes prudentes dans leur comportement, comme il sied à des
femmes qui se disent chrétiennes. Leurs paroles ne sont pas aussi
choisies que devraient l’être celles de femmes qui ont reçu la grâce
de Dieu. Elles sont trop familières avec leurs frères. Elles s’attardent
autour d’eux, se sentent attirées vers eux et semblent se plaire en
leur compagnie. Elles sont tout à fait ravies de retenir leur attention.
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Selon la lumière que le Seigneur m’a donnée, nos sœurs devraient
se comporter tout autrement. Elles devraient être plus réservées, ma-
nifester moins de hardiesse, et cultiver en elles “pudeur et modestie”.
Lorsqu’ils se rencontrent, les frères et les sœurs font preuve de trop
de légèreté dans leurs conversations. Des femmes qui font profession
de christianisme se permettent de gesticuler, de rire et de plaisanter.
Cela n’est pas convenable et attriste l’Esprit de Dieu. Ces mani-
* .
Témoignages pour l’Église 2 :287
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* . Manuscrit 4a, 1885.