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Le Foyer Chrétien
manquez tristement à vos obligations. Vous n’aimez pas les enfants
de votre époux et, à moins que se produise une complète transfor-
mation de votre être et de votre façon d’agir, ces joyaux précieux
seront perdus. L’amour, les marques d’affection ne font pas partie
de l’éducation que vous leur donnez. ...
Vous avez rendu très amère la vie de ces pauvres enfants, tout
spécialement celle de la petite fille. Où se trouvent les marques de
tendresse, l’affection, la patience et l’indulgence ? C’est la haine et
non l’amour qui vit dans votre cœur non sanctifié. Le blâme jaillit
de vos lèvres plus souvent que la louange et les encouragements.
Vos manières, votre sévérité, votre froideur sont, pour cette enfant
sensible, comme une pluie de grêlons sur une jeune plante que
chaque rafale fait flétrir jusqu’à ce qu’elle gise meurtrie et brisée.
Votre manière d’agir étouffe les dispositions à l’amour, à l’espé-
rance et à la joie qui existent chez vos enfants. Une tristesse constante
se reflète sur le visage de la fillette, mais, au lieu d’éveiller en vous
la sympathie et la tendresse, cette expression ne fait qu’exciter votre
impatience et votre animosité. Si vous le vouliez, vous pourriez les
changer en une manifestation de chaleur, de joie. ...
Les enfants observent l’attitude de leur mère ; ils savent si elle
exprime l’amour ou le mécontentement. Vous n’avez pas conscience
de ce que vous êtes en train de faire. Ce petit visage triste, ce profond
soupir que pousse un cœur assoiffé d’amour n’éveillent-ils pas la
pitié ?
Les conséquences d’une sévérité excessive
— Voici quelque
temps m’a été révélé le cas de J. Ses erreurs et ses fautes lui ont
été clairement exposées ; mais, au cours de la dernière vision qui
m’a été donnée, j’ai vu qu’elle commet encore les mêmes erreurs,
qu’elle est froide et antipathique avec les enfants de son mari. Elle
inflige punitions et reproches non seulement pour des fautes graves,
mais encore pour des vétilles sur lesquelles on aurait dû fermer
les yeux. La critique continuelle est un péché et l’Esprit de Jésus
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ne peut habiter dans le cœur où elle existe. Cette femme passe
volontiers sous silence ce que ces enfants font de bien, sans un mot
d’encouragement, mais elle est toujours prête à les punir pour la
moindre peccadille. Cette sévérité les décourage et les pousse à
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Testimonies for the Church 2 :56-58
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