Page 223 - Le Foyer Chr

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Influences prénatales
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portent un enfant la moitié des soins que l’on prodigue aux animaux
dans les étables.
L’appétit seul n’est pas un guide sûr
—L’idée que les femmes,
à cause de leur état, peuvent se permettre des excès de nourriture
est basée sur l’usage et non sur le bon sens. L’appétit des femmes
enceintes peut être changeant, capricieux et difficile à satisfaire ; et
la coutume veut qu’elles s’accordent ce dont elles ont envie, sans
se demander si tout cela pourra nourrir leur corps et favoriser la
croissance de leur enfant. Les aliments doivent être nourrissants,
mais non excitants. ... Si le besoin de simplifier le régime alimentaire
et de veiller à la qualité de leur alimentation se fait jamais sentir,
c’est bien au cours de cette importante période.
Les femmes, qui ont des principes et qui ont été bien instruites,
ne se départiront de la simplicité de leur régime alimentaire pas plus
à ce moment-là qu’en temps ordinaire. Elles se souviendront qu’une
autre vie dépend d’elles et veilleront soigneusement à toutes leurs
habitudes, et spécialement à leur alimentation. Elles ne consomme-
ront rien de malsain ni d’excitant, simplement parce que cela flatte
leur palais. Trop de personnes bien intentionnées leur conseilleront
de faire des choses que la raison leur interdit. Des enfants sont nés
malades parce que leurs parents avaient cédé à leurs appétits. ...
Si une trop grande quantité de nourriture est ingérée, les or-
ganes digestifs se surmènent pour la digérer et libérer le corps de
ses toxines ; la mère se fait ainsi du tort à elle-même et expose sa
progéniture à la maladie. Si elle choisit de manger à sa guise ce
qu’elle trouve agréable, sans se soucier des conséquences, elle ne
sera pas seule à en subir les effets. Son enfant innocent souffrira, lui
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aussi, de son imprudence.
Nécessité de la maîtrise de soi et de la modération
— Les be-
soins physiques de la mère ne devraient en aucun cas être négligés :
deux vies dépendent d’elle. Ses désirs devraient donc être considé-
rés avec bienveillance et ses besoins largement satisfaits. Mais à ce
moment-là plus qu’à n’importe quel autre, elle devrait éviter, dans
son alimentation et en toutes choses, ce qui affaiblirait ses forces
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Testimonies for the Church 2 :383
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Testimonies for the Church 2 :382, 383
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