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Le Foyer Chrétien
Exercer la maîtrise de soi dans le domaine alimentaire
— La
mère a besoin de posséder la plus parfaite maîtrise de soi ; afin d’y
parvenir, elle devrait prendre toutes les précautions susceptibles de
lui éviter le moindre dérèglement d’ordre physique ou mental. Sa
vie devrait être en accord avec les lois de Dieu et de la santé. Puisque
le régime alimentaire affecte sensiblement l’esprit et le caractère,
elle devrait être particulièrement attentive à cet égard, consommant
des aliments nourrissants mais non excitants, afin de garder des
nerfs solides et une humeur égale. Il lui sera plus facile de faire
preuve de patience devant les différentes tendances de ses enfants
et de gouverner ces derniers avec tendresse, certes, mais aussi avec
fermeté.
Refléter la lumière du soleil en toutes circonstances
— La
mère devrait et pourrait faire beaucoup pour dominer ses nerfs en
période de dépression. Même lorsqu’elle est malade, elle peut, si elle
s’y exerce, être aimable et douce et supporter plus de bruit qu’elle
ne l’aurait jamais cru. Elle ne devrait pas faire sentir à ses enfants
ses faiblesses et assombrir leurs esprits jeunes et sensibles par son
état dépressif, en leur donnant l’impression que la maison est un
tombeau et la chambre de leur mère, l’endroit le plus ennuyeux du
monde. L’esprit et les nerfs seront tonifiés et fortifiés par l’exercice
de la volonté. La puissance de celle-ci s’avèrera dans bien des cas
le meilleur calmant nerveux. Ne montrer pas à vos enfants un front
soucieux.
Savoir conserver l’estime de son mari et de ses enfants
Pendant qu’elles travaillent, nos sœurs ne devraient jamais porter
des vêtements qui les fassent ressembler à des épouvantails. Les
voir vêtues d’habits seyants est bien plus agréable pour leur mari
et leurs enfants que pour de simples visiteurs ou des étrangers.
Certaines épouses et mères semblent s’imaginer que leur aspect
n’a aucune importance, lorsqu’elles travaillent ou ne sont qu’avec
leur mari et leurs enfants, alors qu’elles mettent beaucoup de soin
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à s’habiller avec goût pour recevoir des personnes qui ne leur sont
rien. L’estime et l’amour du mari et des enfants ne doivent-ils pas
revêtir une importance plus grande que la considération d’étrangers
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Pacific Health Journal, mai 1890
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Témoignages pour l’Église 1 :152, 153
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