Page 215 - Le Foyer Chr

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Conceptions erronées sur le rôle de la mère
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Nourrir un mécontentement coupable
— Beaucoup de maris
et d’enfants ne trouvent rien d’attirant à la maison, où ils sont tou-
jours accueillis par des plaintes et des cris ; ils recherchent alors du
bien-être et de l’amusement loin du foyer, dans un bar ou d’autres
lieux de plaisir. L’épouse et mère, occupée par les soins du ménage,
néglige les petites attentions qui rendent la vie du foyer agréable
pour le mari et les enfants, même si elle évite de parler de ses soucis
personnels en leur présence. Pendant qu’elle s’absorbe dans la pré-
paration d’un plat ou la confection d’un vêtement, son mari et ses
fils rentrent et sortent comme des étrangers.
Même si la maîtresse de maison accomplit ses devoirs exté-
rieurs avec application, elle peut être continuellement en train de
se plaindre de l’esclavage auquel elle est vouée et d’exagérer ses
responsabilités et ses privations en comparant son sort à ce qu’elle
imagine être la vie idéale d’une femme. ... Tandis qu’elle soupire
vainement après une vie différente, elle nourrit un mécontentement
coupable et rend l’atmosphère de son foyer très désagréable pour
son mari et ses enfants.
Les vanités du monde
— Satan a préparé des distractions très
agréables pour les parents comme pour les enfants. Il sait que s’il
peut exercer son pouvoir séducteur sur les mères, il y gagnera beau-
coup. Les chemins du monde sont parsemés de mensonge, de ruse et
de souffrance, mais ils se présentent sous un aspect séduisant ; si les
enfants et les jeunes gens ne sont pas soigneusement éduqués et ins-
truits, ils s’écarteront certainement du droit chemin. S’ils n’ont pas
des principes bien établis, ils auront du mal à résister à la tentation.
Assumer des charges inutiles
— Bien des mères passent leur
temps à des futilités. Elles accordent toute leur attention aux choses
de ce monde et ne prennent pas le temps nécessaire pour réflé-
chir à celles de l’éternité. Un grand nombre d’entre elles négligent
leurs enfants, lesquels grandissent dans la grossièreté, la vulgarité et
l’ignorance.
Lorsque les parents, et tout spécialement les mamans, auront
vraiment conscience de l’œuvre primordiale que Dieu leur a confiée,
ils s’occuperont beaucoup moins des affaires de leurs voisins, qui
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The Signs of the Times, 29 novembre 1877
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The Review and Herald, 27 juin 1899
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The Signs of the Times, 22 juillet 1889
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