Page 199 - Le Foyer Chr

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Position et responsabilités de la mère
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aux usages du monde. Sa mission concerne le temps présent et
l’éternité.
La mère est la reine du foyer, et les enfants sont ses sujets. Elle
doit diriger sa maison avec sagesse, dans la dignité de son rôle de
mère. Son influence au foyer doit être prépondérante ; sa parole doit
avoir force de loi. Si elle est chrétienne, soumise à la volonté de
Dieu, elle imposera le respect à ses enfants.
Les enfants doivent apprendre à considérer leur mère non comme
une esclave dont le travail lui est imposé par les enfants eux-mêmes,
mais comme une reine qui doit les diriger et les instruire ligne sur
ligne, précepte sur précepte.
Une échelle des valeurs
— La mère apprécie rarement son
propre travail et le considère souvent comme tellement secondaire
qu’elle l’assimile à une corvée domestique. Jour après jour, semaine
après semaine, elle accomplit les mêmes gestes, sans en obtenir des
résultats bien remarquables. Elle ne peut dire, à la fin de la journée,
combien de petites tâches elle a menées à bien. Il lui semble qu’en
comparaison des exploits de son mari, elle ne fasse rien qui mérite
d’être mentionné.
Le père rentre souvent avec un air très satisfait et il est tout fier
de raconter ses faits et gestes de la journée. Ses remarques montrent
qu’il s’attend à être choyé par la mère puisqu’elle n’a rien eu d’autre
à faire que de prendre soin des enfants, préparer les repas et tenir la
maison en ordre. Elle n’a pas fait de commerce, elle n’a rien acheté
ni vendu ; elle n’a pas joué le rôle de fermière ni cultivé le sol ; elle
n’a pas non plus travaillé comme ouvrière — elle n’a donc rien fait
qui ait pu la fatiguer. Il critique, censure et commande comme s’il
était le roi de la création. C’est ce qu’il y a de plus éprouvant pour
l’épouse et mère, car elle s’est donné beaucoup de peine pendant
toute la journée sans voir le résultat de son travail et elle en est
réellement découragée.
Si le voile pouvait se déchirer, si le père et la mère voyaient
comment Dieu évalue le travail de la journée et comment son regard
infini compare l’œuvre de l’un avec celle de l’autre, ils seraient
bien étonnés des déclarations divines. Le mari considérerait ses
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The Signs of the Times, 16 mars 1891
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Counsels to Parents, Teachers, and Students, 111
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* . Lettre 272, 1903.