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Le Foyer Chrétien
et difficile, déclara : “Les enfants sont délicats ; j’ai à ménager les
brebis et les vaches qui allaitent ; si l’on forçait leur marche un
seul jour, tout le troupeau périrait... Je suivrai lentement, au pas du
troupeau qui me précédera, et au pas des enfants.”
Dans le sentier pénible de la vie, que le père de famille, lui aussi,
“avance lentement”, à la mesure des forces et de l’endurance de
sa compagne de voyage. Au milieu d’un monde qui se lance dans
une poursuite avide des richesses ou du pouvoir, qu’il apprenne à
“ralentir la marche” pour réconforter et seconder celle qui doit se
tenir à ses côtés. ...
Que le mari entoure sa femme de tendresse et d’une affection in-
altérable. S’il veut la voir joyeuse et forte, tel un rayon de soleil dans
sa maison, il faut qu’il l’aide dans sa tâche. La bonté et la prévenance
qu’il lui témoignera seront pour elle un précieux encouragement,
et le bonheur qu’il lui procurera communiquera paix et joie à son
propre cœur. ...
Si la future maman est privée des soins et du confort qu’exige
son état, si le surmenage, l’anxiété et la tristesse épuisent ses forces,
ses enfants seront privés de la vitalité, de la souplesse mentale et des
dispositions joyeuses qu’ils devraient hériter. Il vaudra beaucoup
mieux lui procurer une existence heureuse et la mettre à l’abri du
besoin. Qu’on lui évite le travail pénible et les soucis déprimants,
afin que ses enfants aient une bonne constitution et fassent leur
chemin dans la vie, grâce à leur énergie personnelle.
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Le ministère de la guérison, 315-317
(Rayons de santé, p. 34, 35).