L’amour procure la sécurité
            
            
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              nourrie, sinon elle mourra. Tout bon principe doit être cuitivé si nous
            
            
              voulons qu’il se développe dans l’âme. Les choses que Satan sème
            
            
              dans le cœur — envie, jalousie, suspicion, médisance, impatience,
            
            
              préjugé, égoïsme, convoitise, vanité — doivent être déracinées. Si
            
            
              la présence de ces défauts est tolérée dans l’âme ils porteront des
            
            
              fruits qui contamineront bien des personnes. Combien cultivent des
            
            
              plantes vénéneuses qui détruisent les précieux fruits de l’amour et
            
            
              souillent l’âme !
            
            
            
              Rappelez-vous votre enfance
            
            
              — Ne traitez pas constamment
            
            
              vos enfants avec dureté, oubliant que ce sont des enfants et que
            
            
              vous l’avez été aussi. Ne vous attendez pas qu’ils soient parfaits et
            
            
              n’exigez pas d’eux qu’ils agissent comme des adultes, sinon vous
            
            
              vous fermerez la porte de leur cœur et vous les amènerez à l’ouvrir à
            
            
              de mauvaises influences, ce qui permettrait à d’autres de corrompre
            
            
              leurs jeunes esprits avant que vous ayez eu le temps de vous aperce-
            
            
              voir du danger. ...
            
            
              Les parents ne devraient pas oublier le temps de leur enfance,
            
            
              combien ils avaient besoin de tendresse et se sentaient malheureux
            
            
              quand on les réprimandait avec brusquerie. Il faudrait qu’ils rede-
            
            
              viennent jeunes de sentiments et mettent leur esprit au niveau de
            
            
              celui de leurs enfants.
            
            
            
              Ils [les enfants] ont besoin d’entendre des mots aimables et
            
            
              encourageants. Combien il est facile pour les mères de prononcer
            
            
              des paroles de bonté et d’affection qui pénétreront dans le cœur
            
            
              des petits comme un rayon de soleil, leur permettant d’oublier leurs
            
            
              chagrins !
            
            
            
              Parents, manifestez de l’amour à l’égard de vos enfants : dès leur
            
            
              berceau, dans leur enfance et tout au long de leur jeunesse. Ne leur
            
            
              montrez pas un visage renfrogné, mais ayez toujours un air joyeux.
            
            
            
              Gardez vos enfants dans une atmosphère agréable
            
            
              —
            
            
              Lorsque les enfants ont de la peine, il faut s’efforcer de les consoler.
            
            
              Dans leur première enfance et jusqu’à leur maturité, ils ne reçoivent
            
            
              [188]
            
            
              généralement pas l’attention qu’ils méritent. Il nous faut des mères
            
            
              qui sauront élever leurs enfants de telle manière que ceux-ci se consi-
            
            
              * .
            
            
              The Signs of the Times, 14 novembre 1892
            
            
              .
            
            
              * .
            
            
              Témoignages pour l’Église 1 :153, 154
            
            
              .
            
            
              * .
            
            
              The Review and Herald, 9 juillet 1901
            
            
              .
            
            
              * . Manuscrit 129, 1898.