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Le Foyer Chrétien
Une cause éventuelle de problèmes pour l’église
— Bien des
gens qui ont de la peine à vivre célibataires se décident à se marier
et à élever une famille alors qu’ils savent fort bien qu’ils n’ont pas
de quoi l’entretenir. Ce qui est pis encore, c’est qu’ils ne savent
pas diriger une famille. Tout leur comportement se ressent de leurs
habitudes de négligence et de mollesse. Ils ont peu de contrôle sur
eux-mêmes et sont emportés, impatients et irritables. Quand de telles
personnes deviennent adventistes, elles pensent qu’elles ont droit à
l’assistance de leurs frères plus fortunés. Si l’on ne répond pas à leur
attente, elles se plaignent de l’Eglise et l’accusent de ne pas vivre sa
foi. Mais qui doit souffrir en pareil cas ? L’œuvre de Dieu doit-elle
être sapée à la base et les caisses vidées pour subvenir à l’entretien
de ces familles nombreuses ? Assurément non. Ce sont les parents
qui doivent en supporter les conséquences. D’une façon générale
ils ne seront pas plus gênés qu’ils ne l’étaient avant de devenir des
observateurs du sabbat.
Comment on peut restreindre l’action missionnaire
— Lors-
qu’on se propose d’envoyer des missionnaires en pays lointains, il
faudrait choisir des hommes qui savent pratiquer l’économie, qui
n’ont pas la charge d’une nombreuse famille et qui, sachant qu’ils
disposent de peu de temps pour accomplir une œuvre considérable,
ne chercheront pas à s’entourer d’une nombreuse progéniture ; ils
s’efforceront de se libérer au contraire le plus possible de tout ce qui
tendrait à détourner leur esprit de leur tâche capitale. Si elle aime
se dévouer et que rien ne l’en empêche, la femme, en se tenant aux
côtés de son mari, peut être aussi efficace que lui-même. Dieu a
accordé sa bénédiction aux femmes, afin qu’elles emploient leurs
talents à sa gloire en lui gagnant le cœur de nombreux fils et filles.
Mais beaucoup d’entre elles, qui pourraient accomplir un travail
missionnaire considérable, doivent rester chez elles pour s’occuper
des enfants.
Nous voulons des missionnaires qui soient des missionnaires
dans la pleine acception de ce terme ; qui renoncent à toute considé-
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ration égoïste et donnent à la cause de Dieu la toute première place ;
qui ne travaillent qu’en vue de la gloire divine, se tiennent prêts, à
tout instant, à aller où Dieu les appelle et à travailler dans n’importe
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Témoignages pour l’Église 1 :103, 104
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