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Le Foyer Chrétien
Les villes n’offrent pas de réels avantages
— Pas une famille
sur cent ne retirera un avantage physique, mental et spirituel en
habitant la ville. Les endroits retirés, les champs, les collines et
les bois favorisent le développement de la foi, de l’espérance, de
l’amour et du bonheur. Arrachez vos enfants aux spectacles et aux
bruits de la ville, au vacarme des tramways et des attelages
et leurs
facultés mentales s’en trouveront améliorées. Il sera beaucoup plus
facile de faire pénétrer dans leurs cœurs les vérités de la Parole de
Dieu.
Conseils à ceux qui préfèrent quitter la campagne pour ha-
biter en ville
— De nombreux parents quittent les campagnes pour
s’établir dans les villes, croyant y trouver des habitations plus confor-
tables et plus conformes à leurs désirs. Mais par ce changement, ils
exposent leurs enfants à de nombreuses et dangereuses tentations.
Les jeunes gens sont livrés à l’oisiveté et, de ce fait, subissent les
influences de la rue ; ils descendent ainsi un à un les échelons de
la dégradation, perdant finalement tout intérêt pour ce qui est bon,
pur et saint. Il eût été bien préférable pour ces familles de rester à la
campagne, où les conditions favorisent le développement des quali-
tés physiques et mentales. Que l’on apprenne aux jeunes à cultiver
la terre, ce qui leur procurera une fatigue saine et un sommeil pur et
paisible.
Par suite de l’insouciance des parents, les jeunes habitant nos
villes tombent dans la corruption et souillent leur âme devant Dieu.
Telle est la conséquence inévitable de l’oisiveté. Les hospices et
l’échafaud illustrent la négligence des parents envers leurs enfants.
Il vaut mieux sacrifier tout avantage terrestre plutôt que de mettre
en péril les précieuses âmes confiées à vos soins. Vos enfants seront
assaillis par les tentations et ils devraient être éduqués de manière
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à pouvoir les affronter. 11 est de votre devoir d’éliminer toute in-
fluence, de rompre toute habitude, de briser tout lien qui vous em-
pêche de vous consacrer librement, ouvertement et de tout cœur,
vous et votre famille, au service de Dieu.
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L’auteur écrivait ces lignes en 1905, à une époque où de tels moyens de transport
étaient largement utilisés. — N.D.L.R.
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Country Living, 13
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The Review and Herald, 13 septembre 1881
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