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Chapitre 77 — La pseudo-science
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L’œuvre de Dieu et la science.
— Les connaissances humaines,
tant dans le domaine matériel que dans le domaine spirituel, sont
partielles et imparfaites ; il s’ensuit que plusieurs sont incapables de
faire concorder leurs notions scientifiques avec les Ecritures. Bien
des gens qui ont accepté de simples théories, de pures hypothèses,
pour des faits scientifiques, s’imaginent que leur “science faussement
ainsi nommée” est le critère par lequel il faut éprouver la Parole de
Dieu. Et comme le Créateur et ses œuvres dépassent leur intelligence
et qu’ils ne peuvent les expliquer par les lois de la nature, ils en
concluent que l’histoire sacrée n’est pas digne de créance. Ceux
qui doutent de la véracité des récits de l’Ancien et du Nouveau
Testament font trop souvent un pas de plus : ils en viennent à douter
de l’existence de Dieu et attribuent à la nature la puissance de l’Etre
suprême. Leur ancre lâchée, ils vont se briser contre les récifs de
l’incrédulité. —
La tragédie des siècles, 569, 570
(1911).
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Plus que la science du monde.
— Allons à la Parole de Dieu
pour être guidés par elle. Recherchons ce que dit le Seigneur. Nous
en avons assez des méthodes humaines. Une intelligence entraînée
seulement à la science du monde sera impuissante à comprendre les
choses de Dieu ; mais la même intelligence, convertie et sanctifiée,
verra la puissance divine de la Parole. Seuls un esprit et un cœur
purifiés par l’opération du Saint Esprit peuvent discerner les choses
célestes. —
Ministère évangélique, 303
(1915).
Satan tire profit de la science.
— J’ai vu que de tous côtés nous
devons être sur le qui-vive et résister sans cesse aux insinuations et
aux pièges de Satan. Car il s’est changé en ange de lumière, il trompe
des milliers de gens et les réduit en esclavage. Le profit qu’il tire de
la science de l’esprit humain est considérable. Comme un serpent, il
se glisse furtivement dans l’œuvre de Dieu pour y semer le trouble.
Il voudrait que les miracles et les œuvres du Christ apparaissent
comme étant le fruit de l’habileté et de la puissance humaines.
* .
Voir vol. 1, chapitre 3 : “Dangers de la psychologie”.
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