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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 2
l’unité tous ceux qui sont sanctifiés par la vérité. Chaque chrétien
voit en son frère une âme que le Christ a payée de son sang et
ensemble ils sentent qu’ils dépendent de la même façon de celui qui
les a rachetés pour Dieu. —
Ministère évangélique, 324
(1915).
Un remède aux maux de la société.
— C’est aux richesses
spirituelles dont il fit profiter ses sujets que le règne de Josaphat
dut sa prospérité. L’obéissance à la loi divine est, en effet, d’une
grande efficacité. Lorsqu’on se conforme à ses exigences, une trans-
formation merveilleuse s’opère qui procure la paix aux hommes
de bonne volonté. Si les enseignements de la Parole de Dieu diri-
geaient la vie de tout homme et de toute femme, si leur esprit et leur
cœur étaient contrôlés par sa puissance bienfaisante, les maux qui
affectent le bien national et la vie sociale disparaîtraient. De chaque
foyer se dégagerait une influence qui fortifierait les individus dans
leur vie spirituelle et morale, de sorte que les nations seraient dans
les meilleures conditions possible. —
Prophètes et rois, 144
(1917).
La sociabilité, source de bonheur.
— Aux Israélites qui de-
meuraient à une très grande distance du tabernacle, l’assistance à
ces assemblées annuelles [la fête des tabernacles] prenait plus d’un
mois chaque année. Cet exemple de zèle pour la cause de Dieu
devrait augmenter à nos yeux l’importance du culte public et la
nécessité de subordonner nos intérêts personnels et terrestres aux
choses spirituelles et éternelles.
Négliger le privilège de nous affermir dans la foi et nous encou-
rager mutuellement dans le service de Dieu, c’est subir une grande
perte. Les vérités de la Parole inspirée perdent à nos yeux leur impor-
tance et leur éclat. Nos cœurs cessent d’être éclairés et réchauffés par
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les effluves sanctifiantes d’en haut, et notre vie spirituelle s’étiole.
Les chrétiens en général se privent de bien des joies par leur manque
de sympathie. Celui qui se replie sur lui-même ne remplit pas le rôle
que Dieu lui a confié. Enfants d’un même Père, nous dépendons les
uns des autres. Dieu et l’humanité ont des droits sur nous. Lorsque
nous cultivons soigneusement la sociabilité de notre nature, nous
apprenons à sympathiser avec nos frères et à trouver notre bonheur
à leur faire du bien. —
Patriarches et prophètes, 529
(1890).
Les critères humains ne sont pas l’étalon.
— J’insiste
constamment sur le besoin pour tout homme de faire de son mieux en
tant que chrétien, de se former lui-même pour réaliser la croissance,