Influence du corps sur l’esprit
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le bien et le mal. La volonté de faire le bien s’en trouve donc elle
aussi amoindrie. —
Les paraboles de Jésus, 301
(1900).
Mauvaises habitudes et idées fausses.
— Frère_______, vous
vous appesantissez sur vous-même. Vous voyez beaucoup de choses
sous un faux jour. Vous êtes soupçonneux, méfiant et jaloux ; vous
soupçonnez le mal. Vous pensez que tout le monde veut vous faire du
tort. Vous êtes à l’origine de la plupart de ces maux. Vous interprétez
beaucoup de choses comme étant préméditées pour vous faire du
mal, alors que c’est loin d’être le cas. Votre manière de voir les
choses vous cause le plus grand tort.
En réalité, vous êtes votre pire ennemi. Vos mauvaises habitudes
nuisent à la circulation de votre sang, le drainent dans le cerveau, si
bien que votre vision des choses est déformée. Vous êtes susceptible,
emporté ; vous n’avez pas cultivé la maîtrise de soi. Votre volonté
et votre manière d’agir sont justes à vos yeux. Mais si vous ne
voyez pas les défauts de votre caractère et si vous ne lavez pas
vos vêtements pour les blanchir dans le sang de l’Agneau, vous
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n’hériterez certainement pas de la vie éternelle. Vous aimez la théorie
de la vérité, mais vous n’avez pas permis à votre vie d’être sanctifiée
par elle. Vous ne mettez pas en pratique dans votre quotidien les
principes de la vérité que vous professez. —
Letter 27, 1872
.
Les habitudes physiques affectent le cerveau.
— Le cerveau
est la citadelle de l’être. De mauvaises habitudes physiques nuisent
au cerveau et empêchent à l’étudiant d’atteindre l’objectif auquel
il aspire : une bonne discipline mentale. A moins que les jeunes
ne soient versés dans la science qui consiste à prendre soin du
corps comme de l’esprit, ils ne pourront pas étudier avec succès.
L’étude en soi n’est pas la cause principale de la dégradation des
facultés mentales. La cause majeure réside dans un mauvais régime
alimentaire, des repas irréguliers, le manque d’exercice physique et
la négligence de tous les autres aspects des lois sanitaires. Quand
nous faisons de notre mieux pour préserver notre santé, nous pouvons
demander à Dieu avec confiance de bénir nos efforts. —
Counsels
to Parents, Teachers, and Students, 299
(1913).
Un avertissement de l’apôtre Pierre.
— L’apôtre comprenait
la relation qui existe entre l’esprit et le corps ; aussi a-t-il adressé
cette mise en garde à ses frères : “Bien-aimés, je vous exhorte, en
tant qu’étrangers et voyageurs, à vous abstenir des désirs charnels