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Chapitre 63 — L’imagination
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Jésus faisait appel à l’imagination.
— Le Christ atteignait le
cœur en passant par l’imagination. Ses comparaisons étaient em-
pruntées à la vie courante ; quoique simples, elles revêtaient une
signification profonde. Les oiseaux du ciel, les lis des champs, la
semence, le berger et les brebis : tout cela servait à illustrer les vé-
rités immortelles présentées par le Christ ; chaque fois que, par la
suite, ses auditeurs revoyaient ces choses de la nature, ses paroles
leur revenaient à la mémoire. Ainsi les comparaisons employées par
le Christ répétaient sans cesse ses leçons.
Le Christ ne flattait jamais les hommes. Il ne disait rien qui pût
exciter leur fantaisie ou leur imagination ; il ne les félicitait pas de
leurs inventions habiles ; de profonds penseurs, dépourvus d’idées
préconçues, appréciaient son enseignement qui défiait leur sagesse.
Ils s’étonnaient de voir des vérités spirituelles exprimées dans un
aussi simple langage. —
Jésus Christ, 237
(1898).
Contrôler son imagination.
— Rares sont ceux qui com-
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prennent que maîtriser ses pensées et son imagination est un devoir.
Il est difficile de fixer un esprit indiscipliné sur des sujets utiles.
Mais si les pensées ne sont pas employées comme il convient, la
religion ne peut s’épanouir dans l’âme. L’esprit doit s’intéresser aux
choses sacrées et éternelles, sinon il s’attachera à des pensées fu-
tiles et superficielles. Les facultés intellectuelles et morales doivent
être disciplinées, de manière qu’elles se fortifient et se développent
par l’exercice. —
Counsels to Parents, Teachers, and Students, 544
(1913).
Imagination et maladie
— L’imagination provoque parfois la
maladie, et très souvent l’aggrave. Beaucoup restent invalides toute
leur vie, qui seraient en bonne santé s’ils voulaient croire qu’ils le
sont. D’autres pensent que chaque petit courant d’air provoquera une
maladie, et le mal vient, en effet, parce qu’il était attendu. D’autres
* .
Voir chapitre 37 : “Imagination et maladie”.
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