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La haine et l’esprit de vengeance
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Une haine impérissable.
— La haine des purs principes de la
vérité et la persécution de ceux qui s’en font les défenseurs dureront
aussi longtemps que le péché et les pécheurs. Il n’y a pas d’accord
possible entre les disciples du Christ et les suppôts de Satan. —
La
tragédie des siècles, 551
(1888).
Les racines d’agressivité et de haine.
— L’esprit qui fit naître
la révolte dans la demeure de Dieu la fomente encore aujourd’hui
sur la terre... La lutte contre le péché suscite encore aujourd’hui la
résistance et la haine. Quand Dieu parle aux consciences par des
messages d’avertissement, Satan pousse les hommes à se justifier et
à chercher de la sympathie. Au lieu d’abandonner leurs erreurs, ils
excitent l’indignation contre ceux qui les censurent, comme si ces
derniers étaient la cause du mal. Depuis Abel jusqu’à maintenant,
cet esprit s’est toujours manifesté envers ceux qui osent condamner
le péché. —
La tragédie des siècles, 542, 543
(1888).
Les fruits amers de la jalousie et de l’envie
. — Bien que Saül
[543]
fît l’impossible pour trouver l’occasion favorable de mettre fin aux
jours de l’oint de l’Eternel, ses ruses échouaient toujours. De son
côté, David, se confiant en celui qui est “admirable en ses desseins
et merveilleux dans les moyens qu’il emploie” (
Ésaïe 28 :29
), lui
demandait constamment de le diriger. Les tribulations auxquelles
l’exposait la jalousie du roi le rapprochaient de Dieu, son unique
défenseur. En outre, l’affection de Jonathan contribuait à protéger sa
vie. Dieu poursuivait ses desseins envers son serviteur et envers son
peuple.
Le mal que fait l’envie dans le monde est incalculable. Elle y
engendre l’inimitié cruelle qui avait soulevé Caïn contre son frère
Abel. “Les œuvres d’Abel étaient justes, est-il écrit, tandis que celles
de Caïn étaient mauvaises.”
1 Jean 3 :12
. C’est pour cette raison que
Dieu n’avait pu le bénir. L’envie est fille de l’orgueil. Elle engendre
la haine, puis la violence et le meurtre. En incitant la fureur de Saül
contre un homme qui ne lui avait fait que du bien, Satan révélait son
propre caractère. —
Patriarches et prophètes, 635
(1890).
La perspective du jugement.
— La loi de Dieu prend note de
la jalousie, de l’envie, de la haine, de la malice, de la vengeance,
de la convoitise, de l’ambition qui sourdent dans l’âme sans avoir
encore trouvé à se traduire en actes, parce que la volonté y était,
mais l’occasion a manqué. Et ces émotions coupables seront prises