Chapitre 57 — La haine et l’esprit de vengeance
Semences de mauvaises actions
. — L’esprit de haine et de
vengeance — dont Satan est l’auteur — fit mettre à mort le Fils de
Dieu. Quiconque ouvre son cœur à la rancune et à la malveillance y
accueille un esprit dont les fruits sont mortels. Le mal y est enfermé
comme la plante l’est dans la semence. “Quiconque hait son frère est
un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle
demeurant en lui.”
1 Jean 3 :15
. —
Heureux ceux qui, 51
.
L’esprit de haine avilit.
— Il me fut montré que Satan était une
fois un ange heureux, élevé. Puis je le vis comme il est maintenant. Il
conserve une allure royale ; ses traits sont encore nobles, car c’est un
ange tombé. Mais l’expression de son visage est chargée d’anxiété,
de soucis, de tristesse, de haine, de déceptions, de tous les maux...
Sa longue habitude du mal dégradait toutes ses qualités, et chaque
mauvais trait était développé. —
Premier écrits, 152
(1882).
Un conflit séculaire entre la haine et l’amour.
— L’inimitié
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qu’il [Satan] nourrit contre le Fils de Dieu, il la manifeste contre
ses disciples. A travers toute l’histoire de l’humanité, nous trouvons
chez lui la même haine des principes de la loi de Dieu, la même
politique mensongère par laquelle l’erreur se présente sous les cou-
leurs de la vérité, les lois humaines sous le manteau de la loi de
Dieu, et le culte de la créature sous celui du Créateur. De siècle en
siècle Satan s’efforce de dénaturer le caractère de Dieu, afin de le
faire redouter et haïr plutôt qu’aimer, de discréditer la loi divine et
d’annuler son autorité sur les cœurs, et, enfin, de persécuter ceux qui
osent résister à ses impostures. Ses agissements sont visibles dans
l’histoire des patriarches, des prophètes, des apôtres, des martyrs et
des réformateurs. —
La tragédie des siècles, 14
(1888).
En harmonie avec Satan.
— Quand l’homme transgressa la loi
divine, sa nature se pervertit, de sorte qu’il fut non en désaccord
mais en harmonie avec Satan. —
The Great Controversy 1888 :505
(1888).
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