Page 135 - Pour un bon

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La souffrance
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pouvaient s’ouvrir, ils verraient un ange de Dieu prendre note de
leur conduite. Tous les actes de ce genre font partie d’un dossier et
sont conservés pour le jour où le jugement de Dieu s’exercera contre
les tortionnaires de ses créatures. —
Patriarches et prophètes, 424
(1890).
Faire preuve de compassion.
— Ne prononcez jamais une pa-
role qui avive la souffrance de celui qui est fatigué d’une vie de
péché et ne sait où trouver le repos. Présentez-le plutôt au Sauveur
compatissant. Puis aidez-le à se relever, parlez-lui de courage et
d’espérance. Montrez-lui comment saisir la main du Sauveur. —
Le
ministère de la guérison, 141
(1905).
L’intensité des souffrances du Christ.
— La douleur physique
n’a été que pour une faible part dans l’agonie du Fils de Dieu. Il
portait les péchés du monde et par conséquent il encourait la colère
de son Père. C’est cela qui brisa son âme divine. C’est le fait que
son Père lui voila sa face, le sentiment d’être abandonné de lui, qui
entraîna son désespoir.
Le fossé que le péché creuse entre l’homme et Dieu, il en a com-
pris et ressenti toute l’horreur, lui qui était innocent. Les puissances
des ténèbres l’écrasaient. Nul rayon de lumière n’éclairait pour lui
l’avenir. Il était aux prises avec Satan, qui prétendait l’avoir à sa
merci et lui être supérieur en puissance, qui lui murmurait que le
Père l’avait renié et qu’il avait perdu désormais, comme lui-même,
Satan, la faveur de Dieu. En effet, si le Seigneur lui était encore
favorable, pourquoi devait-il mourir ? Dieu pouvait le sauver de la
mort. —
Témoignages pour l’Église 1 :263, 264
(1869).
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