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Pour un bon Équilibre Mental et Spirituel 2
toute circonstance. La souffrance physique ne justifie pas des actions
contraires à l’esprit du Christ. —
Manuscrit 19, 1892
.
Ce qui peut contribuer à la guérison.
— Les invalides résiste-
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raient souvent à la maladie en refusant de céder à leurs souffrances
et de rester inactifs. En dominant leurs malaises et leurs douleurs,
en s’adonnant à un travail utile, adapté à leurs forces, ils pourraient,
grâce au soleil et au grand air, retrouver la vigueur et la santé. —
Le
ministère de la guérison, 211
(1905).
Remèdes naturels et foi.
— S’ils [les malades] se mettent dans
l’idée qu’en priant pour leur guérison ils doivent renoncer aux re-
mèdes simples que Dieu met à notre disposition pour soulager la
souffrance et aider la nature, sous prétexte que ce serait un manque
de foi, ils se trompent. Loin d’être un manque de foi, cela est tout à
fait en accord avec les plans de Dieu.
Lorsque Ezéchias était malade, le prophète de Dieu lui fit savoir
qu’il devait mourir. Alors le roi cria au Seigneur, et le Seigneur
entendit son serviteur et accomplit un miracle en sa faveur ; il lui
adressa un message d’après lequel quinze années seraient ajoutées à
la durée de sa vie. Or, une seule parole venant de l’Eternel, un seul
attouchement du doigt divin aurait suffi à guérir Ezéchias instanta-
nément ; cependant, des instructions spéciales furent données pour
qu’une masse de figues fût placée sur la partie malade, et Ezéchias
fut sauvé de la mort. Nous devons en toutes choses suivre les voies
de la Providence. —
Health, Philanthropic, and Medical Missionary
Work, 54 (1892)
.
Counsels on Health, 381, 382
.
Ceux qui font souffrir les créatures de Dieu ne resteront pas
impunis.
— C’est à cause du péché de l’homme que “toute la créa-
tion (inférieure) soupire, et qu’elle est comme en travail”
Romains
8 :22
. La chute de l’homme a condamné à la souffrance et à la mort
non seulement le genre humain, mais aussi les animaux. Il est donc
raisonnable que l’homme s’efforce d’atténuer plutôt que d’aggraver
les douleurs qu’il a attirées sur les créatures de Dieu. Celui qui bru-
talise les bêtes parce qu’il les tient sous son pouvoir est à la fois un
lâche et un tyran.
C’est manifester un esprit satanique que de faire souffrir soit
les hommes soit la création animale. Bien des gens s’assurent que
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leur cruauté ne viendra pas au jour parce qu’une pauvre bête muette
ne pourra les accuser. Mais si leurs yeux, comme ceux de Balaam,