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Le surmenage intellectuel
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Une porte ouverte à la tentation.
— Les étudiants qui
s’adonnent entièrement à un travail intellectuel dans la salle de classe
portent préjudice à toute la machine vivante [le corps] à cause de la
claustration qui s’ensuit. Le cerveau est fatigué, et Satan introduit
tout un arsenal de tentations, en incitant ces étudiants à se livrer à des
plaisirs défendus, pour se changer les idées, et relâcher la pression.
En accédant à ces tentations, ils font des choses répréhensibles qui
nuisent à eux-mêmes et aux autres. Cela peut venir simplement d’un
besoin de se divertir. Bref, leur cerveau est en ébullition, et ils se
permettent quelques fredaines. Mais quelqu’un doit avoir à cœur de
réparer le mal qu’ils ont fait en succombant à la tentation. —
Letter
103, 1897
.
Une imagination malade.
— Les méthodes appropriées ont été
portées à ma connaissance. Que les élèves qui poursuivent des études
intellectuelles fassent appel à leurs capacités physiques et morales.
Qu’ils mettent en mouvement la machine vivante en conséquence.
Faire fonctionner constamment le cerveau est une erreur. Je vou-
drais pouvoir exprimer cela par des mots. L’activité permanente du
cerveau produit une imagination malade et engendre le laisser-aller.
L’éducation dispensée pendant cinq ans sur ce seul point n’équivaut
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pas à une éducation complète dispensée durant une seule année. —
Letter 76, 1897
.
Le surmenage intellectuel conduit à la dépravation.
— Evi-
tez de surexciter le cerveau. L’excès dans l’étude le fatigue et y fait
affluer le sang. Il en résulte inévitablement la dépravation. On ne
peut faire indûment appel au cerveau sans générer des pensées et des
actes impurs. Car tout le système nerveux est affecté, ce qui conduit
à l’impureté. Les facultés physiques et mentales sont affaiblies, et le
temple du Saint Esprit est souillé. Cela donne lieu à de mauvaises
habitudes, dont les conséquences sont incalculables. Je suis obligée
de m’exprimer clairement sur ce sujet. —
Letter 145, 1897
.
Message destiné à un prédicateur surmené.
— Gardez le “ca-
nal” libre et désengorgé, pour que le Saint Esprit puisse y pénétrer.
Quoi qu’il advienne, que votre esprit se repose en Dieu, et qu’il ne
soit nullement troublé.
Lorsque je m’entretenais avec vous durant la nuit, j’ai vu que
votre cerveau était surmené, et je vous ai dit : Confiez vos soucis au
Seigneur, car il prend soin de vous. Déchargez-vous de vos fardeaux