Page 63 - Conseils sur la Conduite sexuelle L

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Avertissement à la seconde belle-mère de Walter
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à agir ainsi et ne souhaite forcer personne à donner, même pour
l’Œuvre de Dieu.
Le Seigneur a une œuvre à accomplir. J’y consacre tout l’argent
que je peux mettre de côté, et je pourvois moi-même aux besoins de
la maison et aux dépenses courantes. D’autres m’assistent joyeuse-
ment et de bon cœur dans cette tâche. Si tous faisaient leur devoir en
proportion de leurs responsabilités, ils se verraient confier des biens
beaucoup plus importants.
Celui qui abandonne à Dieu sa propre volonté sera récompensé
pour sa fidélité et entendra la parole du Maître : “C’est bien, bon
et fidèle serviteur”. Mais donner sur un coup de tête n’est pas rai-
sonnable. Le Christ possède un droit sur tous nos biens. Rien de
surprenant si Walter ne se sent pas libre d’aider votre fils. Si celui-ci
n’a pas tiré profit des occasions et des avantages reçus, s’il a mal
employé les dons et gaspillé les talents donnés par Dieu, on peut se
demander s’il saura profiter d’une seconde occasion. A-t-il appris
la leçon voulue par Dieu ? Bien des précieuses âmes seraient heu-
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reuses d’avoir la possibilité de recevoir une éducation chrétienne,
elles profiteraient de leur jeunesse et utiliseraient chaque occasion
d’étudier en vue de se rendre utile.
Je suis surprise de ce que Walter n’a pas accepté immédiatement
votre demande, car vous êtes la mère de la femme qu’il aime. Peut-
être a-t-il appris la prudence et prend-il à cœur les leçons du passé.
Il a aidé beaucoup de personnes qu’il n’avait pas à aider. Voyez dans
son refus de vous donner de l’argent une preuve de sa sincérité et un
désir de ne pas chercher à acheter vos faveurs.
Walter, j’en suis sûre, fera son devoir. L’erreur qu’il a commise
en donnant de l’argent à la famille de sa première femme lui a sans
doute servi de leçon, et il ne désire pas renouveler cette expérience.
J’espère que son refus de vous donner les moyens d’envoyer votre
fils à Battle Creek ou à Union College ne vous dresssera pas contre
lui. Il ne devrait pas en être ainsi.
Si votre fille aime Walter C., je ne vois rien dans la Parole de Dieu
qui exige sa séparation d’avec lui. Comme vous m’avez demandé
mon avis, je vous le donne en toute liberté. Si Walter vous avait
donné de l’argent, cela n’aurait-il pas été perçu comme une tentative
pour acheter votre faveur ? Ne serait-il pas plus profitable pour votre
fils d’aller travailler et de gagner de l’argent, de s’instruire, au lieu