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Conseils sur la Conduite sexuelle L’adultère et le Divorce
le meilleur parti. Tantôt il dépense son argent sans compter, tantôt,
trop économe, il serre les cordons de la bourse. Mais une bonne et
pieuse épouse à ses côtés pourrait lui conseiller de ne pas agir de
manière impulsive et de placer son argent dans le trésor du Seigneur.
Walter a des responsabilités, et si les membres de sa nouvelle
famille lui sont fidèles, leur influence lui permettra de devenir un
sage économe des biens du Seigneur. Alors, il utilisera son argent
comme si le ciel tout entier le voyait. Il fuira tout procédé malhonnête
destiné à l’enrichir, et agira dans l’unique souci de la gloire de Dieu.
Il se gardera de toutes les combinaisons louches et de manœuvres
déloyales, évitant tout acte contraire à la vraie piété. Il comprendra
que toutes ses transactions financières relèvent du domaine de Dieu.
Nous ne devons pas perdre de vue que l’économe gère les biens de
son Seigneur et que sa responsabilité est sacrée. La Bible demande
aux hommes de traiter toutes leurs affaires, achats et ventes, avec
une conscience religieuse aussi aiguë que lorsque, dans la prière, ils
réclament la force et la grâce de leur Père céleste. Le Seigneur n’a
pas laissé à chacun le soin de disposer de ses biens à sa guise, d’agir
sur un coup de tête, ou selon les exigences de ses amis. L’argent qu’il
possède ne lui appartient pas, et ne doit pas être dépensé inutilement,
car il y a du travail dans la vigne du Seigneur, et cela exige un
investissement de fonds.
C’est maintenant le moment où les biens nous sont confiés ;
celui de rendre des comptes est encore à venir. Le Seigneur confie
à ses intendants des biens à gérer sagement car tous sont appelés
à porter des responsabilités, mais celles-ci sont proportionnées à
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leurs capacités de gestion, et nous n’avons pas à le faire pour la
seule satisfaction de nos désirs égoïstes et sous la pression de nos
penchants.
Parfois dans le passé, Walter C. n’a pas géré judicieusement
les biens du Seigneur, et il ne s’est pas toujours demandé s’il uti-
lisait l’argent confié d’une façon agréable à son Maître et propre
à faire avancer la cause de la vérité. Il lui faut rendre compte de
son administration. Son propre désir n’a pas à prévaloir dans ce
domaine. Qu’il recherche la sagesse divine. Je ne voulais pas que
Walter consacre un seul dollar à ce champ nécessiteux, car Dieu ne
peut bénir les offrandes faites à contrecœur. Je n’oblige personne